
Bayrou-Macron : un mariage « sous conditions »
On y trouve rappelées les quatre « conditions » de Bayrou -aussitôt acceptées par Macron- à cette alliance : création d’un « grand courant » d’alternance, moralisation de la vie publique, sauvegarde des rémunérations des indépendants et des salariés, instauration de la proportionnelle. Rien à hauteur de la crise, selon Sabinius, au contraire retour aux majorités introuvables de la IVe République.
Sont également épinglées les condamnations de Macron par ce rallié de dernière heure qui, quelques jours plus tôt, qualifiait son nouveau partenaire d’«hologramme » et de « candidat des forces de l’argent », le comparant à Nicolas Sarkozy (ce qui est dire pis que pendre dans la bouche de Bayrou).
Quant à l’efficacité électorale de ce ralliement du président du Modem (« un spectre : zéro député et 4 sénateurs) au fringant candidat de « En Marche ! », Sabinius partage un scepticisme largement répandu : « Ensemble, ils vont pouvoir communiquer, vendre cette alliance, nourrir la société du spectacle » … un spectacle dont beaucoup se demandent combien de temps il mettra à tourner au pugilat.
