Société
Peut-on interdire le portable à l’école ?
L’Assemblée vient de voter l'interdiction du portable à l'école et au collège à la rentrée prochaine. Une décision défendue par le gouvernement comme étant "un signal à la société », et qui va devoir s’appliquer à 8,5 millions d'élèves du public, y compris lors des activités en extérieur. Aux chefs d'établissements de fixer désormais les modalités d'interdiction (lieux, conditions...), le ministère prévoyant de leur fournir un vade-mecum.
Certes, le code de l'éducation interdisait déjà depuis 2010, les portables "durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur". Mais le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a prôné la nécessité "d'une base juridique beaucoup plus solide", pour permettre aux enseignants de confisquer les précieux smartphones. A l'heure actuelle, la moitié des collèges ont d'ores et déjà posé un interdit dans leur règlement intérieur. Avec l'adoption de ce texte, l'interdiction sera effective par défaut et devrait conforter juridiquement les chefs d'établissement. A noter que le texte prévoit des exceptions pour un enfant handicapé ou une nécessité pédagogique.
Reste maintenant à parvenir à appliquer effectivement cette loi, les syndicats s’interrogeant déjà sur les moyens disponibles, et certains avocats estimant que la confiscation des appareils, déjà pratiquée dans certains établissements, est en fait illégale. En revanche, pas question finalement de priver les enseignants de portable, ne serait-ce que parce que c’est sur leur smartphone qu’ils sont censées recevoir les alertes Vigipirate.
Certes, le code de l'éducation interdisait déjà depuis 2010, les portables "durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur". Mais le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a prôné la nécessité "d'une base juridique beaucoup plus solide", pour permettre aux enseignants de confisquer les précieux smartphones. A l'heure actuelle, la moitié des collèges ont d'ores et déjà posé un interdit dans leur règlement intérieur. Avec l'adoption de ce texte, l'interdiction sera effective par défaut et devrait conforter juridiquement les chefs d'établissement. A noter que le texte prévoit des exceptions pour un enfant handicapé ou une nécessité pédagogique.
Reste maintenant à parvenir à appliquer effectivement cette loi, les syndicats s’interrogeant déjà sur les moyens disponibles, et certains avocats estimant que la confiscation des appareils, déjà pratiquée dans certains établissements, est en fait illégale. En revanche, pas question finalement de priver les enseignants de portable, ne serait-ce que parce que c’est sur leur smartphone qu’ils sont censées recevoir les alertes Vigipirate.