Culture
Un décryptage de l’émission « Cash Investigation »
Après l’émission « Cash investigation » du 21 mars sur France 3 sur la pédophilie dans l’Eglise, Vincent Neymon, porte-parole adjoint et directeur de la communication de la Conférence des Évêques de France, dénonce dans une lettre ouverte, les méthodes employées par les journalistes sous la direction d’Elise Lucet. Il ne s’agit pas de nier la gravité des actes de pédophilie mais les manipulations de ce reportage.
Voici un résumé de ce décryptage dont on peut retrouver l’intégralité sur les sites Le Samaritain et France Catholique :
Vincent Neymon dénonce principalement :
1°) des « contre-vérités » telle cette affirmation du président de l’association de victimes « La Parole libérée »: « Pour l’Eglise, la pédophilie n’est pas un péché » !
2°) Des mises en scène pour donner une tournure scandaleuse et conflictuelle à des échanges qui ne l’étaient pas (« n’hésitant pas à interpeller des personnes absentes pour simuler un refus de l’échange, et à se mettre en scène dans des saynètes qui empruntent davantage à la comédie qu’au travail journalistique »).
3°) Des menaces, injures, mensonges. Exemple de menace (par téléphone), afin d’être accrédité pour l’Assemblée plénière de novembre dernier à Lourdes : « Si vous refusez, nous trouverons le moyen d’entrer quand même sous le nom d’un autre média ». Ou encore des injures par mail : à la réponse – négative – quant à la venue d’un « représentant de l’Eglise » pour le débat qui suit le documentaire, Vincent Neymon reçoit le mail suivant d’Elise Lucet : « Alléluia mes frères. Vous ferez 3 paters et 4 aves pour expier vos fautes ». Enfin des mensonges d’Elise Lucet : « Elle avance de faux ou d’invérifiables postulats pour créer un trouble « coupable » de son interlocuteur »
4°) Le procédé global de l’émission : « Semer le doute dans l’esprit du téléspectateur en utilisant diverses méthodes qui troublent et affaiblissent les personnes interviewées » pour les faire passer pour des coupables en excitant l’indignation des téléspectateurs, soit en interpellant par surprise des évêques à Lourdes et même le pape François grossièrement interpellé au milieu des fidèles place Saint-Pierre.
Conclusion : « Sur la question douloureuse de la pédophilie, l’Eglise s’engage avec sincérité dans une opération de vérité et de lutte. Ces méthodes « d’investigation » ne visent qu’à prouver le contraire en laissant croire qu’elles poursuivent la vérité. »
Voici un résumé de ce décryptage dont on peut retrouver l’intégralité sur les sites Le Samaritain et France Catholique :
Vincent Neymon dénonce principalement :
1°) des « contre-vérités » telle cette affirmation du président de l’association de victimes « La Parole libérée »: « Pour l’Eglise, la pédophilie n’est pas un péché » !
2°) Des mises en scène pour donner une tournure scandaleuse et conflictuelle à des échanges qui ne l’étaient pas (« n’hésitant pas à interpeller des personnes absentes pour simuler un refus de l’échange, et à se mettre en scène dans des saynètes qui empruntent davantage à la comédie qu’au travail journalistique »).
3°) Des menaces, injures, mensonges. Exemple de menace (par téléphone), afin d’être accrédité pour l’Assemblée plénière de novembre dernier à Lourdes : « Si vous refusez, nous trouverons le moyen d’entrer quand même sous le nom d’un autre média ». Ou encore des injures par mail : à la réponse – négative – quant à la venue d’un « représentant de l’Eglise » pour le débat qui suit le documentaire, Vincent Neymon reçoit le mail suivant d’Elise Lucet : « Alléluia mes frères. Vous ferez 3 paters et 4 aves pour expier vos fautes ». Enfin des mensonges d’Elise Lucet : « Elle avance de faux ou d’invérifiables postulats pour créer un trouble « coupable » de son interlocuteur »
4°) Le procédé global de l’émission : « Semer le doute dans l’esprit du téléspectateur en utilisant diverses méthodes qui troublent et affaiblissent les personnes interviewées » pour les faire passer pour des coupables en excitant l’indignation des téléspectateurs, soit en interpellant par surprise des évêques à Lourdes et même le pape François grossièrement interpellé au milieu des fidèles place Saint-Pierre.
Conclusion : « Sur la question douloureuse de la pédophilie, l’Eglise s’engage avec sincérité dans une opération de vérité et de lutte. Ces méthodes « d’investigation » ne visent qu’à prouver le contraire en laissant croire qu’elles poursuivent la vérité. »