
Un décryptage de l’émission « Cash Investigation »
Voici un résumé de ce décryptage dont on peut retrouver l’intégralité sur les sites Le Samaritain et France Catholique :
Vincent Neymon dénonce principalement :
1°) des « contre-vérités » telle cette affirmation du président de l’association de victimes « La Parole libérée »: « Pour l’Eglise, la pédophilie n’est pas un péché » !
2°) Des mises en scène pour donner une tournure scandaleuse et conflictuelle à des échanges qui ne l’étaient pas (« n’hésitant pas à interpeller des personnes absentes pour simuler un refus de l’échange, et à se mettre en scène dans des saynètes qui empruntent davantage à la comédie qu’au travail journalistique »).
3°) Des menaces, injures, mensonges. Exemple de menace (par téléphone), afin d’être accrédité pour l’Assemblée plénière de novembre dernier à Lourdes : « Si vous refusez, nous trouverons le moyen d’entrer quand même sous le nom d’un autre média ». Ou encore des injures par mail : à la réponse – négative – quant à la venue d’un « représentant de l’Eglise » pour le débat qui suit le documentaire, Vincent Neymon reçoit le mail suivant d’Elise Lucet : « Alléluia mes frères. Vous ferez 3 paters et 4 aves pour expier vos fautes ». Enfin des mensonges d’Elise Lucet : « Elle avance de faux ou d’invérifiables postulats pour créer un trouble « coupable » de son interlocuteur »
4°) Le procédé global de l’émission : « Semer le doute dans l’esprit du téléspectateur en utilisant diverses méthodes qui troublent et affaiblissent les personnes interviewées » pour les faire passer pour des coupables en excitant l’indignation des téléspectateurs, soit en interpellant par surprise des évêques à Lourdes et même le pape François grossièrement interpellé au milieu des fidèles place Saint-Pierre.
Conclusion : « Sur la question douloureuse de la pédophilie, l’Eglise s’engage avec sincérité dans une opération de vérité et de lutte. Ces méthodes « d’investigation » ne visent qu’à prouver le contraire en laissant croire qu’elles poursuivent la vérité. »