Politique
Pays Basque : l'ETA bientôt dissoute
C’était certainement un premier pas nécessaire, en attendant une dissolution annoncée pour début mai : l’organisation indépendantiste clandestine basque ETA a demandé ce vendredi pardon aux victimes de ses attentats. "Nous avons causé beaucoup de douleur et des dommages irréparables. Nous voulons manifester notre respect aux morts, aux blessés et aux victimes des actions de l'ETA... Nous le regrettons sincèrement", dit le communiqué publié par le journal basque Gara.
"Cela fait très longtemps que l'ETA aurait dû demander pardon", a réagi pour sa part le Premier Ministre espagnol Mariano Rajoy, dans un communiqué publié ce vendredi. L'organisation clandestine fondée en 1959 sous la dictature de Franco avait déjà renoncé à la lutte armée en 2011. En 2017, elle avait remis aux autorités françaises une liste de caches d'armes. Au total, au moins 829 personnes auront trouvé la mort depuis sa création, et des milliers d’autres auront été blessées durant ces décennies de lutte armée, d'attentats et d'enlèvements. L’association Les Artisans de la paix, qui milite pour le désarmement complet d'ETA et pour le droit des prisonniers basques, a pour sa part salué cette demande de pardon : "On est vraiment dans quelque chose qui a une dimension historique, avec de propositions pour continuer. ETA évoque un travail de vérité et de mémoire, ainsi que la réconciliation et le vivre ensemble. C'est tout ça qu'il reste à faire".
"Cela fait très longtemps que l'ETA aurait dû demander pardon", a réagi pour sa part le Premier Ministre espagnol Mariano Rajoy, dans un communiqué publié ce vendredi. L'organisation clandestine fondée en 1959 sous la dictature de Franco avait déjà renoncé à la lutte armée en 2011. En 2017, elle avait remis aux autorités françaises une liste de caches d'armes. Au total, au moins 829 personnes auront trouvé la mort depuis sa création, et des milliers d’autres auront été blessées durant ces décennies de lutte armée, d'attentats et d'enlèvements. L’association Les Artisans de la paix, qui milite pour le désarmement complet d'ETA et pour le droit des prisonniers basques, a pour sa part salué cette demande de pardon : "On est vraiment dans quelque chose qui a une dimension historique, avec de propositions pour continuer. ETA évoque un travail de vérité et de mémoire, ainsi que la réconciliation et le vivre ensemble. C'est tout ça qu'il reste à faire".