Santé
Parkinson : des cellules transplantées directement dans le cerveau contre la maladie
Au Japon, une équipe de chercheurs a annoncé vendredi 9 novembre avoir transplanté des cellules souches dites "iPS" dans le cerveau d'un patient atteint de la maladie de Parkinson.
C’est en juillet dernier que l’Université de Kyoto avait annoncé un essai clinique réalisé grâce à sept participants âgés de 50 à 69 ans. Alors que la maladie tristement célèbre touche plus de dix millions de personnes à travers le monde, pour l’instant, selon la Parkinson's Disease Foundation, les thérapies actuelles "améliorent les symptômes sans ralentir la progression de la maladie". Selon une étude publiée fin août 2017 dans la revue scientifique Nature, une première expérience avait permis, grâce à des cellules souches d'origine humaine, d'améliorer la mobilité de primates atteints d'une forme de Parkinson.
Cette nouvelle méthode tentée par les chercheurs de l’université de Tokyo vise quant à elle à faire reculer effectivement la maladie. Pour ce faire, un des patients, un homme, âgé d'une cinquantaine d'années, s’est vu injecter 2,4 millions de ces cellules dites IPS dans la partie gauche du cerveau. Ces cellules pluripotentes sont capables d’engendrer n'importe quel type de cellule. Elles sont dans ce cas précis censées se développer en neurones à même de produire de la dopamine, neurotransmetteur actif dans le contrôle de la motricité. Le patient va maintenant être suivi durant six mois, puis les chercheurs comptent implanter une nouvelle fois 2,4 millions de cellules directement dans son cerveau, mais cette fois dans la partie droite.
C’est en juillet dernier que l’Université de Kyoto avait annoncé un essai clinique réalisé grâce à sept participants âgés de 50 à 69 ans. Alors que la maladie tristement célèbre touche plus de dix millions de personnes à travers le monde, pour l’instant, selon la Parkinson's Disease Foundation, les thérapies actuelles "améliorent les symptômes sans ralentir la progression de la maladie". Selon une étude publiée fin août 2017 dans la revue scientifique Nature, une première expérience avait permis, grâce à des cellules souches d'origine humaine, d'améliorer la mobilité de primates atteints d'une forme de Parkinson.
Cette nouvelle méthode tentée par les chercheurs de l’université de Tokyo vise quant à elle à faire reculer effectivement la maladie. Pour ce faire, un des patients, un homme, âgé d'une cinquantaine d'années, s’est vu injecter 2,4 millions de ces cellules dites IPS dans la partie gauche du cerveau. Ces cellules pluripotentes sont capables d’engendrer n'importe quel type de cellule. Elles sont dans ce cas précis censées se développer en neurones à même de produire de la dopamine, neurotransmetteur actif dans le contrôle de la motricité. Le patient va maintenant être suivi durant six mois, puis les chercheurs comptent implanter une nouvelle fois 2,4 millions de cellules directement dans son cerveau, mais cette fois dans la partie droite.