International
Pâques sanglantes au Sri Lanka
Le bilan est dramatique : en pleine fête de Pâques, un mouvement islamiste, le National Thowheeth Jama’ath (NTJ), a visé de ses bombes chrétiens et touristes occidentaux, ciblant tout particulièrement les hôtels de luxe et trois églises du Sri Lanka, où était célébrée la messe de Pâques. Au moins 290 personnes ont été tuées, 500 autres blessées. Comme l’a expliqué Marc Fromager, directeur de l’AED, à Famille Chrétienne, "aller à la messe dans certains pays nécessite un réel courage, en particulier à Noël ou à Pâques. Malheureusement, on finirait presque par s'y habituer. Mais cela concerne habituellement d'autres régions du monde, le Moyen-Orient, le Pakistan ou des pays africains comme le Nigeria. L'objectif est bien entendu de frapper davantage de monde, rassemblé pour la fête, mais aussi d'assurer un effet supplémentaire de sidération avec l'impact symbolique."
Alors qu’au moins 35 ressortissants étrangers font également partie des victimes, 24 personnes ont déjà été arrêtées, toutes originaires du Sri Lanka. Mais cette stratégie du chaos islamistes demeure encore et toujours la même, où qu'elle frappe : via des bombes et des kamikazes, frapper les chrétiens, mais aussi faire fuir les touristes, affaiblir l’économie et radicaliser peu à peu le pays. Alors que le califat auto-proclamé de Daesh est tombé, c’est un autre front qui s’ouvre peut-être en Asie du Sud-Est pour les islamistes. Les enquêteurs cherchent encore à savoir si ces terroristes locaux ont ou non des liens avec l’étranger, comme l’a déclaré dans une allocution télévisée le chef de gouvernement.
Dans ce petit pays de 21 millions d’habitants, on compte environ 70% de bouddhistes, 12% d’hindouistes, 10% de musulmans, et seulement 7% de chrétiens, soit environ 1,2 million de pratiquants. Dans les trois églises catholiques ciblées, les fidèles étaient rassemblés pour la messe de Pâques. Au sein de l’église Saint-Anthony à Colombo, de l’église Saint-Sébastien à Negombo et d’une église de Batticaloa, les bombes ont fait un véritable carnage en plein office. Cela aurait-il pu être évité ? La question se pose, le chef de la police nationale du Sri Lanka ayant alerté ses services il y a une dizaine de jours sur le fait que le NTJ projetait "des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne."
Au lendemain de ces attentats odieux, les réactions des responsables politiques sont unanimes dans la condamnation. Pour autant, sur les réseaux sociaux, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une certaine forme d’anticatholicisme larvé. La comparaison est notamment faite avec l’émoi et le traitement médiatique après l’attentat au sein d'une mosquée à Christchurch, à la suite duquel même la Première Ministre du pays s’était voilée par solidarité. Plus encore, tout comme après l'incendie de Notre-Dame il y a quelques jours de cela, l’incapacité à prononcer ou écrire le mot "chrétien" ou "catholique" dans nombre de réactions officielles, notamment en France, lasse de plus en plus.
Alors qu’au moins 35 ressortissants étrangers font également partie des victimes, 24 personnes ont déjà été arrêtées, toutes originaires du Sri Lanka. Mais cette stratégie du chaos islamistes demeure encore et toujours la même, où qu'elle frappe : via des bombes et des kamikazes, frapper les chrétiens, mais aussi faire fuir les touristes, affaiblir l’économie et radicaliser peu à peu le pays. Alors que le califat auto-proclamé de Daesh est tombé, c’est un autre front qui s’ouvre peut-être en Asie du Sud-Est pour les islamistes. Les enquêteurs cherchent encore à savoir si ces terroristes locaux ont ou non des liens avec l’étranger, comme l’a déclaré dans une allocution télévisée le chef de gouvernement.
Dans ce petit pays de 21 millions d’habitants, on compte environ 70% de bouddhistes, 12% d’hindouistes, 10% de musulmans, et seulement 7% de chrétiens, soit environ 1,2 million de pratiquants. Dans les trois églises catholiques ciblées, les fidèles étaient rassemblés pour la messe de Pâques. Au sein de l’église Saint-Anthony à Colombo, de l’église Saint-Sébastien à Negombo et d’une église de Batticaloa, les bombes ont fait un véritable carnage en plein office. Cela aurait-il pu être évité ? La question se pose, le chef de la police nationale du Sri Lanka ayant alerté ses services il y a une dizaine de jours sur le fait que le NTJ projetait "des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne."
Au lendemain de ces attentats odieux, les réactions des responsables politiques sont unanimes dans la condamnation. Pour autant, sur les réseaux sociaux, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une certaine forme d’anticatholicisme larvé. La comparaison est notamment faite avec l’émoi et le traitement médiatique après l’attentat au sein d'une mosquée à Christchurch, à la suite duquel même la Première Ministre du pays s’était voilée par solidarité. Plus encore, tout comme après l'incendie de Notre-Dame il y a quelques jours de cela, l’incapacité à prononcer ou écrire le mot "chrétien" ou "catholique" dans nombre de réactions officielles, notamment en France, lasse de plus en plus.