International
Pacte mondial sur les migrations de l’ONU : la liste des pays réfractaires s’allonge
De moins en moins « mondial », le «Pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières» ! Alors que sa version finale doit être adoptée les 10 et 11 décembre, lors de la Conférence intergouvernementale qui se tiendra à Marrakech, la liste des États membres de l'ONU qui la bouderont s’allonge chaque semaine : Etats-Unis, Hongrie, Autriche, Australie, République Tchèque, Israël, Bulgarie, Suisse…On notera qu’il s’agit jusqu’à présent de pays occidentaux qui s’estiment visés par ce texte, lequel, sous couvert de de bons sentiments, véhicule une idéologie contraire à leurs intérêts et, insidieusement, à leur souveraineté. Ce pacte n’est pourtant pas juridiquement contraignant : ce n’est pas un traité en bonne et due forme. Mais ses 23 « objectifs » donneront lieu à des « recommandations » qui serviront à faire pression sur les Etats.
En substance, ce pacte postule que les migrations sont inéluctables, qu’elles ne feront que s’accélérer, et donc qu’il faut s’y préparer non seulement pour les rendre « sûres », mais pour les favoriser car elles sont une richesse. Cet objectif est annoncé clairement dès le début du document : « Créer des conditions favorables qui permettent à tous les migrants d’enrichir nos sociétés grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales ». Mais s’il invite les Etats à ouvrir leurs frontières en renonçant aux mesures protectrices, ce texte se montre aussi offensif. Tout en affichant son attachement à la liberté d’expression, il préconise aux gouvernements de couper les subventions aux médias qui diffuseraient des discours jugés intolérants et xénophobes. Ce qui revient à exercer une police de la pensée qui aurait tôt fait de sanctionner un média ayant publié un article ou un débat défavorable à une politique favorisant l’immigration. Comme si celle-ci devait être a priori tenue pour bénéfique, quelle que soit son ampleur et d’où qu’elle vienne, sans égards pour la souveraineté d'un peuple, sa culture, son identité et sa situation économique.
On reconnaît là l’idéologie mondialiste véhiculée jusqu’à la caricature par l’ONU : faire d’une tragédie, la contrainte à l’exil, un choix individuel intangible, un nouveau droit de l’homme imposant l’accueil inconditionnel à toute nation. Le gouvernement français partage cette idéologie, il s’en veut même le principal défenseur. Il est donc logique qu’Emmanuel Macron s’apprête à signer en personne ce faux « pacte mondial ».
En substance, ce pacte postule que les migrations sont inéluctables, qu’elles ne feront que s’accélérer, et donc qu’il faut s’y préparer non seulement pour les rendre « sûres », mais pour les favoriser car elles sont une richesse. Cet objectif est annoncé clairement dès le début du document : « Créer des conditions favorables qui permettent à tous les migrants d’enrichir nos sociétés grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales ». Mais s’il invite les Etats à ouvrir leurs frontières en renonçant aux mesures protectrices, ce texte se montre aussi offensif. Tout en affichant son attachement à la liberté d’expression, il préconise aux gouvernements de couper les subventions aux médias qui diffuseraient des discours jugés intolérants et xénophobes. Ce qui revient à exercer une police de la pensée qui aurait tôt fait de sanctionner un média ayant publié un article ou un débat défavorable à une politique favorisant l’immigration. Comme si celle-ci devait être a priori tenue pour bénéfique, quelle que soit son ampleur et d’où qu’elle vienne, sans égards pour la souveraineté d'un peuple, sa culture, son identité et sa situation économique.
On reconnaît là l’idéologie mondialiste véhiculée jusqu’à la caricature par l’ONU : faire d’une tragédie, la contrainte à l’exil, un choix individuel intangible, un nouveau droit de l’homme imposant l’accueil inconditionnel à toute nation. Le gouvernement français partage cette idéologie, il s’en veut même le principal défenseur. Il est donc logique qu’Emmanuel Macron s’apprête à signer en personne ce faux « pacte mondial ».