Histoire
« Non, ce n’était pas mieux avant »
Le malheur ne serait-il qu’une impression ? C’est ce que prétend en tout cas Johan Norbert, auteur du best seller « Non, ce n'était pas mieux avant », traduit en français aux éditions Plon. Sous-titré « Dix bonnes raisons d'avoir confiance dans l'avenir » , ce livre affirme, chiffres à l’appui que jamais l’humanité n’a aussi bien vécu qu’aujourd’hui. Faut-il pour autant le croire ?
Ses argument sont en tout cas explicites : jamais l’espérance de vie n’a été aussi élevée, et l’extrême pauvreté aussi basse, passant de 94% de la population en 1800 à moins de 10%, essentiellement en Afrique, de nos jours. Quant au PIB, il ne cesse de croître. De même, Norberg rappelle qu'en 1800, à peine 12% des individus savaient lire, contre 40% en 1950, et 86% aujourd'hui. Il souligne également que, si les femmes furent longtemps exclues du système éducatif, elles sont aujourd'hui 96% par rapport aux hommes à savoir lire. Mais le plus surprenant dans cet essai majoritairement fondé sur des sources chiffrées en libre accès, est le regard porté sur la violence : malgré deux guerres mondiales, elle ne cesserait de reculer, comparé au passé.
Mais alors pourquoi cette impression de « déclinisme » ? La faute en incombe en priorité aux médias et à Internet, estime l’auteur. D’une part, les médias choisissent en priorité de parler des mauvaises nouvelles, renforçant ainsi leur visibilité. D’autre part, Internet fait la part belle au sensationnalisme le plus exacerbé. Le danger à terme : favoriser la montée d’un populisme rassurant. Entre cela et l’adoration d’un progrès présenté comme exponentiel et par essence positif, il existe certainement un juste milieu…
Ses argument sont en tout cas explicites : jamais l’espérance de vie n’a été aussi élevée, et l’extrême pauvreté aussi basse, passant de 94% de la population en 1800 à moins de 10%, essentiellement en Afrique, de nos jours. Quant au PIB, il ne cesse de croître. De même, Norberg rappelle qu'en 1800, à peine 12% des individus savaient lire, contre 40% en 1950, et 86% aujourd'hui. Il souligne également que, si les femmes furent longtemps exclues du système éducatif, elles sont aujourd'hui 96% par rapport aux hommes à savoir lire. Mais le plus surprenant dans cet essai majoritairement fondé sur des sources chiffrées en libre accès, est le regard porté sur la violence : malgré deux guerres mondiales, elle ne cesserait de reculer, comparé au passé.
Mais alors pourquoi cette impression de « déclinisme » ? La faute en incombe en priorité aux médias et à Internet, estime l’auteur. D’une part, les médias choisissent en priorité de parler des mauvaises nouvelles, renforçant ainsi leur visibilité. D’autre part, Internet fait la part belle au sensationnalisme le plus exacerbé. Le danger à terme : favoriser la montée d’un populisme rassurant. Entre cela et l’adoration d’un progrès présenté comme exponentiel et par essence positif, il existe certainement un juste milieu…