Islam
Le Djihad s'exporte aux Philippines
Les médias parlent beaucoup, actuellement, de l’assaut sur Mossoul, en Irak, ou sur Raqua, le fief de Daesh en Syrie. Sans oublier les attentats commis pour la première fois cette semaine à Téhéran. Mais qui parle de Mindanao ?
C’est pourtant dans cette île lointaine du Pacifique, dans l’archipel des Philippines que, depuis déjà quinze jours, des groupes armés se réclamant du groupe Etat Islamique se sont emparés, dans un quasi silence médiatique, de Malawi, une ville de 200 000 habitants, à très grande majorité catholiques.
Malgré les efforts de l’armée philippine, les djihadistes résistent. Ce groupe qui se fait appeler « Maute » détient plusieurs milliers d'otages, dont une centaine de catholiques qui ont été enfermés avec le vicaire diocésain, le père Teresito Suganob, dans une église. Les chefs de la rébellion ont d'ailleurs annoncé qu'il serait le premier à être décapité en cas d'attaque.
Alors que Daesh est en difficulté au Moyen-Orient, va-t-on vers l’ouverture d’un nouveau front ?
Non seulement ces assaillants sont bien armés, mais, ils sont aussi depuis peu encadrés par des mercenaires étrangers venus de Syrie, du Yémen ou d’Irak. Les Philippins l'ont découvert lorsqu'ils ont cherché à connaître l'identité des 120 djihadistes déjà tués lors des combats. Pour l’instant seul Donald Trump soutient le très autoritaire président Rodrigo Dutertre dans ce combat.
C’est pourtant dans cette île lointaine du Pacifique, dans l’archipel des Philippines que, depuis déjà quinze jours, des groupes armés se réclamant du groupe Etat Islamique se sont emparés, dans un quasi silence médiatique, de Malawi, une ville de 200 000 habitants, à très grande majorité catholiques.
Malgré les efforts de l’armée philippine, les djihadistes résistent. Ce groupe qui se fait appeler « Maute » détient plusieurs milliers d'otages, dont une centaine de catholiques qui ont été enfermés avec le vicaire diocésain, le père Teresito Suganob, dans une église. Les chefs de la rébellion ont d'ailleurs annoncé qu'il serait le premier à être décapité en cas d'attaque.
Alors que Daesh est en difficulté au Moyen-Orient, va-t-on vers l’ouverture d’un nouveau front ?
Non seulement ces assaillants sont bien armés, mais, ils sont aussi depuis peu encadrés par des mercenaires étrangers venus de Syrie, du Yémen ou d’Irak. Les Philippins l'ont découvert lorsqu'ils ont cherché à connaître l'identité des 120 djihadistes déjà tués lors des combats. Pour l’instant seul Donald Trump soutient le très autoritaire président Rodrigo Dutertre dans ce combat.