Spiritualité
"Mère Teresa a allumé la flamme de l’amour"
Le 5 septembre 1997, Mère Teresa décédait à Calcutta en Inde, à l’âge de 87 ans. Elle sera béatifiée par Jean-Paul II le 19 octobre 2003. « Mère Teresa, infatigable opératrice de charité, prie pour nous, pour que notre critère d'action soit toujours l'amour gratuit, offert à tous sans distinction de langue, de culture, de race ou de religion », rappelait le Pape François sur Twitter ce 5 septembre.
Sa canonisation à Rome, le 4 septembre 2016, aura constitué un des temps fort de l’Année de la Miséricorde. Celle qui était née Agnès Gonxha Bojaxhin, cette petite femme frêle en sari, a laissé derrière elle une empreinte que nul n’effacera, dans les vies comme dans les âmes. Jean-Paul II voyait en elle « l’icône du bon Samaritain », allant partout pour servir le Christ dans les plus pauvres des pauvres. Javier Perez de Cuellar, alors secrétaire général des Nations Unies, estimait en 1985 qu’elle était « la femme la plus puissante du monde ». Dans les archives du pontificat de Pie XII (1939-1958) ouvertes par le Saint-Siège en mars dernier, figure notamment, parmi des dizaines d’autres millions de documents, la lettre qu’elle envoya au Pape pour raconter son appel à aller servir les plus pauvres. Elle y explique avoir entendu un appel « lui demandant de s’habiller comme une Indienne et de se mettre au service des pauvres ». Cet « appel dans l’appel », elle l’avait ressenti le 10 septembre 1946, au cours d’un voyage en train de Calcutta à Darjeeling pour la retraite annuelle de sa communauté.
Le 17 août 1948, elle revêt pour la première fois le sari de coton blanc orné de trois bandes de couleur bleue, référence à la Vierge. Avec une poignée de religieuses, elle s’installe dans un bidonville. Le 7 octobre 1950, les Missionnaires de la charité seront reconnues officiellement par le diocèse de Calcutta. « Mère Teresa a allumé la flamme de l’amour, il vous faut poursuivre cette œuvre. Le monde en a besoin. Les pauvres sont toujours avec nous, ils doivent être au cœur des priorités politiques ou de l’action religieuse », déclarait le pape Jean-Paul II, via le cardinal Sodano, lors de ses obsèques. Fêtée par l’Église le 5 septembre, Mère Teresa aura pourtant aussi connu l’implacable « nuit de la foi », ses « ténèbres » comme elle les appelait, qu’elle traversera des décennies durant. Celle pour qui « la mort n’est pas autre chose que de rentrer chez soi, dans la maison de Dieu », disait pourtant : « Je veux être une sainte. Cela veut dire : je me dépouillerai de tout ce qui n’est pas Dieu. »
Sa canonisation à Rome, le 4 septembre 2016, aura constitué un des temps fort de l’Année de la Miséricorde. Celle qui était née Agnès Gonxha Bojaxhin, cette petite femme frêle en sari, a laissé derrière elle une empreinte que nul n’effacera, dans les vies comme dans les âmes. Jean-Paul II voyait en elle « l’icône du bon Samaritain », allant partout pour servir le Christ dans les plus pauvres des pauvres. Javier Perez de Cuellar, alors secrétaire général des Nations Unies, estimait en 1985 qu’elle était « la femme la plus puissante du monde ». Dans les archives du pontificat de Pie XII (1939-1958) ouvertes par le Saint-Siège en mars dernier, figure notamment, parmi des dizaines d’autres millions de documents, la lettre qu’elle envoya au Pape pour raconter son appel à aller servir les plus pauvres. Elle y explique avoir entendu un appel « lui demandant de s’habiller comme une Indienne et de se mettre au service des pauvres ». Cet « appel dans l’appel », elle l’avait ressenti le 10 septembre 1946, au cours d’un voyage en train de Calcutta à Darjeeling pour la retraite annuelle de sa communauté.
Le 17 août 1948, elle revêt pour la première fois le sari de coton blanc orné de trois bandes de couleur bleue, référence à la Vierge. Avec une poignée de religieuses, elle s’installe dans un bidonville. Le 7 octobre 1950, les Missionnaires de la charité seront reconnues officiellement par le diocèse de Calcutta. « Mère Teresa a allumé la flamme de l’amour, il vous faut poursuivre cette œuvre. Le monde en a besoin. Les pauvres sont toujours avec nous, ils doivent être au cœur des priorités politiques ou de l’action religieuse », déclarait le pape Jean-Paul II, via le cardinal Sodano, lors de ses obsèques. Fêtée par l’Église le 5 septembre, Mère Teresa aura pourtant aussi connu l’implacable « nuit de la foi », ses « ténèbres » comme elle les appelait, qu’elle traversera des décennies durant. Celle pour qui « la mort n’est pas autre chose que de rentrer chez soi, dans la maison de Dieu », disait pourtant : « Je veux être une sainte. Cela veut dire : je me dépouillerai de tout ce qui n’est pas Dieu. »