Santé
Juan, opéré du cœur alors qu’il était un fœtus
Un nouvel exploit de la médecine néonatale souligne le paradoxe de notre rapport à la vie in utero. L’extraordinaire opération qui a sauvé la vie d’un fœtus aux Etats-Unis est à juste titre saluée comme une performance par cet article de Top Santé : « Un bébé à naître a été partiellement retiré de l'utérus de sa maman avant sa naissance pour permettre aux médecins de retirer une tumeur placée au niveau de son cœur. » La mère, une uruguayenne, avait été envoyée par le cardiologue pédiatrique qu’elle avait consulté à l'hôpital pour enfants de Philadelphie (Etats-Unis) où l’opération a été pratiquée avec succès : « Opérer le cœur d'un fœtus est extrêmement risqué et donc rare. La plupart des opérations effectuées sur fœtus concernaient des malformations congénitales comme le spina-bifida, mais pas le cœur directement. »
« Le fœtus mesurait seulement 15,24 cm de longueur totale, et son cœur était de la taille d'une cacahuète, peut-être un centimètre ou moins (…) Mais ils ont tout de même pris la décision d'opérer le cœur, car c'était une question de vie ou de mort. La tumeur avait atteint la taille d'une noix, plus grande que le cœur lui-même. »
« Le bébé, nommé Juan, est né en décembre 2016 et a subi une autre intervention chirurgicale pour enlever le reste de la tumeur deux semaines plus tard. Il va bien. »
Alors qu’en France, Laurence Rossignol, ministre du droit des femmes, à laquelle on doit le vote du « Délit d’entrave à l’IVG » a expliqué au Sénat que « l’avortement n’interrompt pas une vie », de tels exploits de la médecine rappellent que c’est bel et bien une vie humaine qui est en jeu.
« Le fœtus mesurait seulement 15,24 cm de longueur totale, et son cœur était de la taille d'une cacahuète, peut-être un centimètre ou moins (…) Mais ils ont tout de même pris la décision d'opérer le cœur, car c'était une question de vie ou de mort. La tumeur avait atteint la taille d'une noix, plus grande que le cœur lui-même. »
« Le bébé, nommé Juan, est né en décembre 2016 et a subi une autre intervention chirurgicale pour enlever le reste de la tumeur deux semaines plus tard. Il va bien. »
Alors qu’en France, Laurence Rossignol, ministre du droit des femmes, à laquelle on doit le vote du « Délit d’entrave à l’IVG » a expliqué au Sénat que « l’avortement n’interrompt pas une vie », de tels exploits de la médecine rappellent que c’est bel et bien une vie humaine qui est en jeu.