Société
Marin, le lent retour à la vie d’un jeune héros
Le 11 novembre 2016, la vie de Marin bascule, au détour d’une rue de Lyon. Il a 20 ans, il se promène avec sa petite amie. Mais pour avoir pris la défense d’un couple qui s’embrassait, il reçoit trois coups violents derrière la tête, donnés avec une béquille. Marin s'effondre et tombe dans le coma. Opéré d'un hématome au cerveau, il restera plusieurs semaines entre la vie et la mort, avant d’entrer en phase de réveil. Il va mieux aujourd’hui, mais le retour à la vie du jeune Marin aura été un long parcours, un chemin de croix de déjà deux années, encore loin d’être achevé. Le procès de son agresseur s’ouvre ce mercredi.
Pour l'aider à retrouver son autonomie, ses proches ont créé l'association "La Tête haute". Le jeune homme est également suivi et soutenu par 200 000 personnes via le groupe "Je soutiens Marin" sur Facebook. La vie de Marin, aujourd’hui, est une lente reconstruction, l’apprentissage de la vie au quotidien avec un lourd handicap. Un an après son agression, il écrivait : "j'ai, depuis un petit moment désormais, abandonné tout espoir de redevenir le Marin d'avant, celui qui pouvait jouer au foot, danser avec ses amis et son amoureuse en soirée."
Marin a rencontré le Pape François en audience privée, le 11 avril dernier, au Vatican. Il aurait beaucoup été question de pardon lors de cette rencontre. Car le jeune homme doit maintenant avoir la force de retrouver son agresseur à la barre du tribunal. Un jeune garçon âgé de 17 ans au moment des faits, dépendant à l'alcool et au cannabis. Celui qui encourt quinze ans de prison pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente" a certes écrit plusieurs lettres d'excuses à Marin. Mais comment pardonner à celui qui a failli vous tuer et a changé pour toujours le cours de votre vie ?
Pour l'aider à retrouver son autonomie, ses proches ont créé l'association "La Tête haute". Le jeune homme est également suivi et soutenu par 200 000 personnes via le groupe "Je soutiens Marin" sur Facebook. La vie de Marin, aujourd’hui, est une lente reconstruction, l’apprentissage de la vie au quotidien avec un lourd handicap. Un an après son agression, il écrivait : "j'ai, depuis un petit moment désormais, abandonné tout espoir de redevenir le Marin d'avant, celui qui pouvait jouer au foot, danser avec ses amis et son amoureuse en soirée."
Marin a rencontré le Pape François en audience privée, le 11 avril dernier, au Vatican. Il aurait beaucoup été question de pardon lors de cette rencontre. Car le jeune homme doit maintenant avoir la force de retrouver son agresseur à la barre du tribunal. Un jeune garçon âgé de 17 ans au moment des faits, dépendant à l'alcool et au cannabis. Celui qui encourt quinze ans de prison pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente" a certes écrit plusieurs lettres d'excuses à Marin. Mais comment pardonner à celui qui a failli vous tuer et a changé pour toujours le cours de votre vie ?