Santé
Mais où sont passés les bébés prématurés ?
C’est une des surprises médicales de cette pandémie de Covid-19 et du confinement quasi planétaire qu’elle a engendré : les naissances de bébés prématurés sont littéralement en chute libre à travers le monde. C’est le constat qu’ont fait des hôpitaux de différents pays, aussi bien en Irlande qu’au Danemark ou aux Etats-Unis, en particulier en ce qui concerne les naissances de grands prématurés.
En Irlande, Dr Roy Philip, néonatologue à l’Hôpital universitaire de maternité de Limerick, a ainsi remarqué fin mars l’absence de toute commande de fortifiant à base de lait maternel. La raison : aucun bébé prématuré né de tout le mois… Lui et ses collègues, intrigués, ont donc décidé de comparer les naissances de l’hôpital entre janvier et avril de chaque année depuis 2001, soit plus de 30 000 naissances au total. En deux décennies, rien de tel n’a été constaté, les naissances de bébés de moins de 1,5 kilo (8 naissances sur mille) et de moins de 1 kilo (3 pour mille) passant à zéro en 2020.
Même constat au Danemark, où le taux de bébés nés avant 28 semaines avait chuté de 90% au sein du Statens Serum Institut de Copenhague, en comparaison avec les naissances au cours de la même période sur les cinq années précédentes. À Calgary, au Canada, le Dr Belal Alshaikh a pour sa part noté une réduction de moitié des naissances prématurées pendant la période de confinement. Au Mercy Hospital for Women, près de Melbourne en Australie, les prématurés se sont faits tout aussi rares.
Comment expliquer cela ? Les chercheurs ne savent absolument pas ce qui a bien pu causer une telle baisse des naissances prématurées à travers le monde. Mais ils comptent bien pousser leurs recherches afin de pouvoir prévenir autant que possible les naissances prématurées, et les drames qu’elles engendrent parfois. Faut-il y voir un instinct de protection maternelle en ces temps dangereux, qui aurait permis de prolonger autant que faire se pouvait les grossesses ? La magie, et les mystères, de la maternité semblent bel et bien sans limite.
En Irlande, Dr Roy Philip, néonatologue à l’Hôpital universitaire de maternité de Limerick, a ainsi remarqué fin mars l’absence de toute commande de fortifiant à base de lait maternel. La raison : aucun bébé prématuré né de tout le mois… Lui et ses collègues, intrigués, ont donc décidé de comparer les naissances de l’hôpital entre janvier et avril de chaque année depuis 2001, soit plus de 30 000 naissances au total. En deux décennies, rien de tel n’a été constaté, les naissances de bébés de moins de 1,5 kilo (8 naissances sur mille) et de moins de 1 kilo (3 pour mille) passant à zéro en 2020.
Même constat au Danemark, où le taux de bébés nés avant 28 semaines avait chuté de 90% au sein du Statens Serum Institut de Copenhague, en comparaison avec les naissances au cours de la même période sur les cinq années précédentes. À Calgary, au Canada, le Dr Belal Alshaikh a pour sa part noté une réduction de moitié des naissances prématurées pendant la période de confinement. Au Mercy Hospital for Women, près de Melbourne en Australie, les prématurés se sont faits tout aussi rares.
Comment expliquer cela ? Les chercheurs ne savent absolument pas ce qui a bien pu causer une telle baisse des naissances prématurées à travers le monde. Mais ils comptent bien pousser leurs recherches afin de pouvoir prévenir autant que possible les naissances prématurées, et les drames qu’elles engendrent parfois. Faut-il y voir un instinct de protection maternelle en ces temps dangereux, qui aurait permis de prolonger autant que faire se pouvait les grossesses ? La magie, et les mystères, de la maternité semblent bel et bien sans limite.