Spiritualité
L’incendie de Notre-Dame a ranimé la flamme des catholiques
Le spectacle de la cathédrale Notre-Dame de Paris en feu a provoqué dans toute la France, et bien au-delà dans le monde, un choc analogue à celui du 11 septembre 2001. Certes, analogie n’est pas comparaison : il n’y a évidemment pas d’équivalence possible entre les attentats qui ont endeuillé les Etats-Unis avec près de trois mille morts, et un incendie qui n’a fait heureusement aucune victime. Mais sur le moment, devant les écrans, la sidération fut semblable. Et la mobilisation nationale et internationale qui a suivi immédiatement, avec un afflux de dons qui va dépasser le milliard d’euros, démontre l’attachement planétaire pour l’une des merveilles du monde.
Beaucoup de Français, croyants ou incroyants, ont ressenti à cette occasion quelque chose de viscéral : Notre-Dame de Paris les « tient aux entrailles » pour reprendre une expression biblique. C’est en quelque sorte le pendant charnel de ce qu’exprime intellectuellement l’expression : « racines chrétiennes de la France ». Pour les catholiques pratiquants, Dieu parle à travers les événements. Une image comme celle de la grande croix dorée restée intacte au-dessus des gravas du chœur de la cathédrale fut pour beaucoup un signe du Ciel, une promesse de résurrection après des mois de détresse et d’humiliation provoquées par les scandales de pédophilie. Cet incendie survenant au début de la Semaine Sainte a attisé la ferveur qui s’est manifestée non seulement dans la capitale mais dans tout le pays, à l’occasion des célébrations de la messe chrismale, de la Cène, le Jeudi Saint, et du Chemin de croix, le Vendredi Saint. « Il semble que beaucoup se rappellent leur foi depuis ces jours dramatiques, a souligné, lors de la messe chrismale célébrée dans l’église Saint-Sulpice le mercredi 17 avril, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris. Beaucoup sont venus qui ne venaient plus depuis longtemps pour prier… »
Ce constat du nouvel archevêque de Paris, dont nombre de Français ont découvert la stature à l’occasion de ce drame, rejoint la méditation adressée aux Français depuis Rome par le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, dans un saisissant entretien au Figaro (en lien ci-dessous) : « Cet incendie est un appel de Dieu pour retrouver son amour. (…) Cet appel est directement et spécialement adressé à la France. La belle nation de Saint Louis et de Jeanne d’Arc, de Charles Péguy et de Paul Claudel a toujours eu un rôle particulier dans la diffusion de la foi. Il faut parfois le feu pour nous ouvrir au Ciel… (…) La restauration de la cathédrale doit être la manifestation concrète d’une foi régénérée. »
Beaucoup de Français, croyants ou incroyants, ont ressenti à cette occasion quelque chose de viscéral : Notre-Dame de Paris les « tient aux entrailles » pour reprendre une expression biblique. C’est en quelque sorte le pendant charnel de ce qu’exprime intellectuellement l’expression : « racines chrétiennes de la France ». Pour les catholiques pratiquants, Dieu parle à travers les événements. Une image comme celle de la grande croix dorée restée intacte au-dessus des gravas du chœur de la cathédrale fut pour beaucoup un signe du Ciel, une promesse de résurrection après des mois de détresse et d’humiliation provoquées par les scandales de pédophilie. Cet incendie survenant au début de la Semaine Sainte a attisé la ferveur qui s’est manifestée non seulement dans la capitale mais dans tout le pays, à l’occasion des célébrations de la messe chrismale, de la Cène, le Jeudi Saint, et du Chemin de croix, le Vendredi Saint. « Il semble que beaucoup se rappellent leur foi depuis ces jours dramatiques, a souligné, lors de la messe chrismale célébrée dans l’église Saint-Sulpice le mercredi 17 avril, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris. Beaucoup sont venus qui ne venaient plus depuis longtemps pour prier… »
Ce constat du nouvel archevêque de Paris, dont nombre de Français ont découvert la stature à l’occasion de ce drame, rejoint la méditation adressée aux Français depuis Rome par le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, dans un saisissant entretien au Figaro (en lien ci-dessous) : « Cet incendie est un appel de Dieu pour retrouver son amour. (…) Cet appel est directement et spécialement adressé à la France. La belle nation de Saint Louis et de Jeanne d’Arc, de Charles Péguy et de Paul Claudel a toujours eu un rôle particulier dans la diffusion de la foi. Il faut parfois le feu pour nous ouvrir au Ciel… (…) La restauration de la cathédrale doit être la manifestation concrète d’une foi régénérée. »