Société
Les tueries impardonnables et les autres...
Crimes, attentats, tous les pays occidentaux sont confrontés à une spirale de violences. Mais certaines tueries sont présentées comme plus odieuses que d’autres. Les Libéraux-libertaires au pouvoir et leurs relais médiatiques ont imposé une grille de lecture qui sélectionne les tragédies. Celles qui servent la ligne officielle font la une. Les autres sont soit ignorées, quand elles surviennent sur un territoire éloigné, soit strictement encadrées par le « pas d’amalgame », quand elles sont trop proches pour être escamotées.
Jo Cox, jeune femme parlementaire travailliste britannique, a été assassinée dans sa circonscription il y a 6 ans par un néo-Nazi. Alors que la campagne pour ou contre le Brexit battait son plein, de nombreux médias n’ont pas hésité à affirmer que de tels meurtres pourraient se multiplier si les tenants d’une sortie de l’U.E. remportaient le vote. Les Conservateurs qui militaient pour le Brexit portaient, selon eux, une responsabilité dans le drame.
En revanche, le tocsin médiatique n’a pas sonné en octobre dernier pour le parlementaire conservateur Sir David Amess, souligne l’essayiste britannique Douglas Murray dans The Spectator (voir son article en lien). Sir Amess a lui aussi été assassiné dans sa circonscription, mais cette fois par un islamiste dénommé Ali Harbi Ali. Bien entendu, personne n’a tenté d’étendre la suspicion à ses coreligionnaires. Mais on n’a pas entendu non plus de critique envers les politiciens immigrationnistes. Les autorités ont juste souligné l’importance de la « Online Safety Bill », projet de loi présenté au Parlement britannique le 17 mars dernier. Son objet est de renforcer la sécurité en ligne en combattant les comptes anonymes prompts à diffuser les « discours de haine ». Étrange sens des priorités… L’assassin de Sir Amess est resté fièrement assis, l’arme au poing, près de la dépouille de sa victime en attendant l’arrivée de la police. Visiblement Ali Harbi Ali n’avait aucune intention de rester anonyme…
Ce « deux poids, deux mesures » vient encore de se manifester, aux États-Unis. Samedi 14 mai, un jeune homme blanc de 18 ans a ouvert le feu dans un supermarché de Buffalo (État de New York), tuant 10 Afro-Américains. La motivation raciste de son crime ne fait pas de doute. Cette tuerie a été relayée massivement par les médias, la plupart mettant en cause le « suprémacisme blanc » et la « théorie du grand remplacement ». Pourtant, le tueur avait inscrit sur son arme les noms de plusieurs victimes du massacre de Waukesha (Wisconsin) survenu en novembre dernier. Le tueur était lui aussi un raciste haineux : un suprémaciste noir, adepte de Black Lives Matter, dénommé Darrell Brooks Jr. Il avait foncé avec sa voiture dans une parade de Noël, faisant 6 morts et 62 blessés. Toutefois, présenté par certains médias, le massacre incombait à « une voiture ». Le mois dernier, un autre suprémaciste noir (ses publications sur les réseaux sociaux ne laissent aucun doute quant à sa motivation) a abattu 10 personnes dans une rame du métro new-yorkais… Mais là, c’est son déséquilibre mental qui serait en cause…
La différence de traitement politico-médiatique crève les yeux. Elle est non seulement injuste pour les victimes, mais n’aide pas à pacifier des sociétés de plus en plus marquées par le communautarisme. Dans le cas du massacre de Waukesha, le Président Biden n’a pas daigné se déplacer pour se mettre aux côtés des familles éplorées. Sous la pression de l’opinion, il s’est contenté de se faire représenter par la Première Dame, le mois suivant. Pour justifier l’absence du Président, le porte-parole de la Maison Blanche avait argué que ce type de voyage était trop coûteux et compliqué à organiser à si court-terme… Mais l’argument n’avait plus cours pour la tuerie de Buffalo ! Le Président Biden s’est rendu sur les lieux trois jours après la tragédie. Il avait twitté : « Le suprémacisme blanc est un poison qui se répand dans notre société. La haine ne gagnera pas. » Les familles des victimes de Waukesha ou de New York n’ont pas eu droit au même soutien. Pourtant, l’assassin du métro était actif depuis des années sur les réseaux sociaux, où il appelait à tuer des Blancs.
L’idéologie « woke » colportée par les médias « mainstream » n’est pas restée d’une pureté angélique. Certains y ont vu une poule aux œufs d’or bien grasse. Les fortunes déversées par les grandes entreprises américaines depuis le meurtre de George Floyd, il y a 2 ans, se révèlent être le fruit d’un racket redoutable. Les firmes récalcitrantes sont immédiatement dénoncées comme des repères de racistes… Grâce aux dons reçus, la co-fondatrice de Black Lives Matter, Patrisse Cullors, a pu se payer une villa à Los Angeles pour 6 millions de dollars. Toutefois, Mme Cullors commence à avoir de sérieux ennuis avec le fisc américain. Sa réaction a fait le tour des réseaux sociaux : étranglée par les sanglots, elle a dénoncé la comptabilité fiscale comme un système oppressif installé par les Blancs contre les minorités…
Jo Cox, jeune femme parlementaire travailliste britannique, a été assassinée dans sa circonscription il y a 6 ans par un néo-Nazi. Alors que la campagne pour ou contre le Brexit battait son plein, de nombreux médias n’ont pas hésité à affirmer que de tels meurtres pourraient se multiplier si les tenants d’une sortie de l’U.E. remportaient le vote. Les Conservateurs qui militaient pour le Brexit portaient, selon eux, une responsabilité dans le drame.
En revanche, le tocsin médiatique n’a pas sonné en octobre dernier pour le parlementaire conservateur Sir David Amess, souligne l’essayiste britannique Douglas Murray dans The Spectator (voir son article en lien). Sir Amess a lui aussi été assassiné dans sa circonscription, mais cette fois par un islamiste dénommé Ali Harbi Ali. Bien entendu, personne n’a tenté d’étendre la suspicion à ses coreligionnaires. Mais on n’a pas entendu non plus de critique envers les politiciens immigrationnistes. Les autorités ont juste souligné l’importance de la « Online Safety Bill », projet de loi présenté au Parlement britannique le 17 mars dernier. Son objet est de renforcer la sécurité en ligne en combattant les comptes anonymes prompts à diffuser les « discours de haine ». Étrange sens des priorités… L’assassin de Sir Amess est resté fièrement assis, l’arme au poing, près de la dépouille de sa victime en attendant l’arrivée de la police. Visiblement Ali Harbi Ali n’avait aucune intention de rester anonyme…
Ce « deux poids, deux mesures » vient encore de se manifester, aux États-Unis. Samedi 14 mai, un jeune homme blanc de 18 ans a ouvert le feu dans un supermarché de Buffalo (État de New York), tuant 10 Afro-Américains. La motivation raciste de son crime ne fait pas de doute. Cette tuerie a été relayée massivement par les médias, la plupart mettant en cause le « suprémacisme blanc » et la « théorie du grand remplacement ». Pourtant, le tueur avait inscrit sur son arme les noms de plusieurs victimes du massacre de Waukesha (Wisconsin) survenu en novembre dernier. Le tueur était lui aussi un raciste haineux : un suprémaciste noir, adepte de Black Lives Matter, dénommé Darrell Brooks Jr. Il avait foncé avec sa voiture dans une parade de Noël, faisant 6 morts et 62 blessés. Toutefois, présenté par certains médias, le massacre incombait à « une voiture ». Le mois dernier, un autre suprémaciste noir (ses publications sur les réseaux sociaux ne laissent aucun doute quant à sa motivation) a abattu 10 personnes dans une rame du métro new-yorkais… Mais là, c’est son déséquilibre mental qui serait en cause…
La différence de traitement politico-médiatique crève les yeux. Elle est non seulement injuste pour les victimes, mais n’aide pas à pacifier des sociétés de plus en plus marquées par le communautarisme. Dans le cas du massacre de Waukesha, le Président Biden n’a pas daigné se déplacer pour se mettre aux côtés des familles éplorées. Sous la pression de l’opinion, il s’est contenté de se faire représenter par la Première Dame, le mois suivant. Pour justifier l’absence du Président, le porte-parole de la Maison Blanche avait argué que ce type de voyage était trop coûteux et compliqué à organiser à si court-terme… Mais l’argument n’avait plus cours pour la tuerie de Buffalo ! Le Président Biden s’est rendu sur les lieux trois jours après la tragédie. Il avait twitté : « Le suprémacisme blanc est un poison qui se répand dans notre société. La haine ne gagnera pas. » Les familles des victimes de Waukesha ou de New York n’ont pas eu droit au même soutien. Pourtant, l’assassin du métro était actif depuis des années sur les réseaux sociaux, où il appelait à tuer des Blancs.
L’idéologie « woke » colportée par les médias « mainstream » n’est pas restée d’une pureté angélique. Certains y ont vu une poule aux œufs d’or bien grasse. Les fortunes déversées par les grandes entreprises américaines depuis le meurtre de George Floyd, il y a 2 ans, se révèlent être le fruit d’un racket redoutable. Les firmes récalcitrantes sont immédiatement dénoncées comme des repères de racistes… Grâce aux dons reçus, la co-fondatrice de Black Lives Matter, Patrisse Cullors, a pu se payer une villa à Los Angeles pour 6 millions de dollars. Toutefois, Mme Cullors commence à avoir de sérieux ennuis avec le fisc américain. Sa réaction a fait le tour des réseaux sociaux : étranglée par les sanglots, elle a dénoncé la comptabilité fiscale comme un système oppressif installé par les Blancs contre les minorités…