Économie
Les familles françaises face aux "tempêtes de la vie"
En pleine crise des Gilets Jaunes, la nouvelle édition de l’observatoire bisannuel de l'Echangeur by BNP Paribas Personal Finance vient confirmer que les difficultés rencontrées par les familles en France ne sont pas une vue de l’esprit. En effet, 50,1% des foyers disent se sentir mal à l’aise avec leurs revenus actuels.
Si le revenu moyen déclaré par les ménages en France est de 2615 €, son évolution est en revanche inférieure à celles des charges contraintes, passée entre 2012 et 2018 de 59% à 61% du revenu des ménages. Plus encore : l’évolution du revenu des foyers français a surtout profité à la tranche supérieure (plus de 3000 € par mois), les revenus les plus faibles (moins de 1300 € par mois) ayant proportionnellement baissé. Aujourd’hui, les charges contraintes représentent 69% du budget des ménages les plus modestes, de moins en moins en mesure d’épargner.
Toujours selon ce baromètre financier, plus d’un tiers des foyers (35,5%) est confronté chaque année à de graves difficultés. Et ce chiffre est en progression constante. Chômage, emplois précaires, hausse des divorces, soucis de santé et augmentation des veuvage du fait du vieillissement de la population… Autant de "tempêtes de la vie" qui font souffrir les finances personnelles. Pour faire face à ces imprévus, 28,5% des familles françaises utilisent le découvert bancaire. "La progression des charges contraintes et de ce que l’on nomme les "moments de vie" représente un défi pour la gestion budgétaire des Français au quotidien, explique-t-on chez l'Echangeur. Elle est le symptôme d’une évolution de la société (augmentation de l’espérance de vie, transformation de la composition des foyers, nouveaux modes de consommation)."
Mais dans cette étude, un constat interpelle : celui sur la composition des familles, hier, aujourd’hui et demain, et donc la répartition des charges contraintes entre ses membres. En effet, si ces charges augmentent, c’est aussi du fait de la baisse du nombre de personnes dans les foyers, passé de 3,2 à 2,2 individus depuis les années 60. Pire encore : "en 2030, le foyer moyen comprendra un adulte et un enfant. Enormément de dépenses comme le loyer et l’électricité, par exemple, doivent ainsi aujourd’hui être payées par une seule et même personne, et non plus par deux, comme dans le passé." L’avenir de la famille française, aux yeux des banques, semble bien d’être monoparentale… et endettée.
Si le revenu moyen déclaré par les ménages en France est de 2615 €, son évolution est en revanche inférieure à celles des charges contraintes, passée entre 2012 et 2018 de 59% à 61% du revenu des ménages. Plus encore : l’évolution du revenu des foyers français a surtout profité à la tranche supérieure (plus de 3000 € par mois), les revenus les plus faibles (moins de 1300 € par mois) ayant proportionnellement baissé. Aujourd’hui, les charges contraintes représentent 69% du budget des ménages les plus modestes, de moins en moins en mesure d’épargner.
Toujours selon ce baromètre financier, plus d’un tiers des foyers (35,5%) est confronté chaque année à de graves difficultés. Et ce chiffre est en progression constante. Chômage, emplois précaires, hausse des divorces, soucis de santé et augmentation des veuvage du fait du vieillissement de la population… Autant de "tempêtes de la vie" qui font souffrir les finances personnelles. Pour faire face à ces imprévus, 28,5% des familles françaises utilisent le découvert bancaire. "La progression des charges contraintes et de ce que l’on nomme les "moments de vie" représente un défi pour la gestion budgétaire des Français au quotidien, explique-t-on chez l'Echangeur. Elle est le symptôme d’une évolution de la société (augmentation de l’espérance de vie, transformation de la composition des foyers, nouveaux modes de consommation)."
Mais dans cette étude, un constat interpelle : celui sur la composition des familles, hier, aujourd’hui et demain, et donc la répartition des charges contraintes entre ses membres. En effet, si ces charges augmentent, c’est aussi du fait de la baisse du nombre de personnes dans les foyers, passé de 3,2 à 2,2 individus depuis les années 60. Pire encore : "en 2030, le foyer moyen comprendra un adulte et un enfant. Enormément de dépenses comme le loyer et l’électricité, par exemple, doivent ainsi aujourd’hui être payées par une seule et même personne, et non plus par deux, comme dans le passé." L’avenir de la famille française, aux yeux des banques, semble bien d’être monoparentale… et endettée.