International
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne réagissent aux persécutions contre les chrétiens
Le 10 décembre marquait le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont l’article 18 garantit la liberté religieuse. Celle-ci est l’élément fondamental d’un Etat de droit et le socle d’une paix durable. Elle est pourtant de plus en plus bafouée sur tous les continents, comme l’a rappelé le Rapport 2018 sur la liberté religieuse dans le monde publié par l’association Aide à l’Eglise en détresse (AED) le 22 novembre (en lien ci-dessous). Ce rapport annuel fait état de violations importantes de la liberté religieuse dans près de 20 % des pays, sous l’action conjuguée d’un ultranationalisme agressif et d’un fondamentalisme qui tend à s’universaliser.
Sans surprise, les plus persécutés sont les chrétiens, en particulier au Moyen Orient et en Afrique, par les islamistes. Selon Marc Fromager, directeur de l’AED, «le recul militaire de l’Etat islamique n’a malheureusement pas permis une amélioration de la situation : le fondamentalisme constitue désormais une menace universelle, imminente et omniprésente… » Le succès des campagnes militaires contre l’Etat islamique a dissimulé la propagation de groupes islamistes dans certaines régions (ex : Egypte, Nigeria) ou l’aggravation de leurs activités (ex : Niger, Somalie). En Occident, on assiste à la montée d’un terrorisme islamique de voisinage avec la recrudescence d’attaques « endogènes » (comme sur le marché de Noël à Strasbourg).
Si les pouvoirs publics occidentaux semblent ne pas encore avoir pris la mesure de ces persécutions et des menaces qu’elles font peser sur la liberté, le vent est peut-être en train de tourner. Le 11 décembre, Donald Trump a signé un projet de loi « sur les secours d’urgence et la responsabilité en cas de génocide» ayant pour objectif de renforcer l’aide aux chrétiens persécutés par l’État Islamique en Irak et en Syrie. Les responsables religieux et les défenseurs des droits de l’homme se réjouissent de cette réponse aux plaintes adressées au gouvernement américain par les victimes chrétiennes de l’État Islamique depuis 2014.
En Grande-Bretagne, le 26 décembre, le ministre britannique des affaires étrangères, Jeremy Hunt, a ordonné un « examen indépendant » sur les persécutions des chrétiens au Proche-Orient, en Afrique et en Asie, afin d’améliorer le soutien qui leur est apporté par son gouvernement. Il sera mené par l’évêque anglican de Truro (Cornouailles), le révérend Philip Mounstephen, qui « formulera des recommandations sur les mesures pratiques que le gouvernement peut prendre pour mieux soutenir les chrétiens persécutés ». Selon le ministère des Affaires étrangères britanniques, qui reprend les estimations des ONG de défense de la liberté religieuse, sur les 2,48 milliards de chrétiens -toutes confessions confondues- dans le monde, 215 millions subissent actuellement des persécutions ou discriminations, soit un chrétien sur douze.
Sans surprise, les plus persécutés sont les chrétiens, en particulier au Moyen Orient et en Afrique, par les islamistes. Selon Marc Fromager, directeur de l’AED, «le recul militaire de l’Etat islamique n’a malheureusement pas permis une amélioration de la situation : le fondamentalisme constitue désormais une menace universelle, imminente et omniprésente… » Le succès des campagnes militaires contre l’Etat islamique a dissimulé la propagation de groupes islamistes dans certaines régions (ex : Egypte, Nigeria) ou l’aggravation de leurs activités (ex : Niger, Somalie). En Occident, on assiste à la montée d’un terrorisme islamique de voisinage avec la recrudescence d’attaques « endogènes » (comme sur le marché de Noël à Strasbourg).
Si les pouvoirs publics occidentaux semblent ne pas encore avoir pris la mesure de ces persécutions et des menaces qu’elles font peser sur la liberté, le vent est peut-être en train de tourner. Le 11 décembre, Donald Trump a signé un projet de loi « sur les secours d’urgence et la responsabilité en cas de génocide» ayant pour objectif de renforcer l’aide aux chrétiens persécutés par l’État Islamique en Irak et en Syrie. Les responsables religieux et les défenseurs des droits de l’homme se réjouissent de cette réponse aux plaintes adressées au gouvernement américain par les victimes chrétiennes de l’État Islamique depuis 2014.
En Grande-Bretagne, le 26 décembre, le ministre britannique des affaires étrangères, Jeremy Hunt, a ordonné un « examen indépendant » sur les persécutions des chrétiens au Proche-Orient, en Afrique et en Asie, afin d’améliorer le soutien qui leur est apporté par son gouvernement. Il sera mené par l’évêque anglican de Truro (Cornouailles), le révérend Philip Mounstephen, qui « formulera des recommandations sur les mesures pratiques que le gouvernement peut prendre pour mieux soutenir les chrétiens persécutés ». Selon le ministère des Affaires étrangères britanniques, qui reprend les estimations des ONG de défense de la liberté religieuse, sur les 2,48 milliards de chrétiens -toutes confessions confondues- dans le monde, 215 millions subissent actuellement des persécutions ou discriminations, soit un chrétien sur douze.