Économie
Les Chinois à l’assaut de nos terres agricoles
Nos vignobles ne sont plus seuls à attiser la convoitise des investisseurs chinois. Depuis deux ans, ceux-ci achètent à prix d’or des terres cultivables en France. Et nos paysans, appauvris et souvent sans repreneurs, ne peuvent guère leur résister. Un phénomène intrigant voire inquiétant, alors que ces dernières années, à travers le monde, 10 millions d'hectares de terres agricoles sont passés sous le contrôle de l’Empire du Milieu.
Dans l’Allier, 900 hectares des terres viennent d’être rachetés par le groupe China Hongyang, qui avait déjà acquis, en 2016, 1.700 hectares de terres agricoles dans l’Indre. Pourquoi ces achats ? La Chine manque-t-elle de terres agricoles ? Quels types de culture choisiront les nouveaux propriétaires ? Intensives ou non ? Avec ou sans OGM ? Henri Saint-Amand, consultant, dresse un tableau de la situation sur Boulevard Voltaire.
Il relève :
1°) L’impuissance juridique de la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural, « gendarme » des terres agricoles) face au groupe China Hongyang qui a acquis 98 % des parts sociales des sociétés propriétaires des terres.
2°) L’énormité des sommes mises sur la table par les Chinois : 900 hectares pour 10 millions d’euros, soit un peu plus de 11.000 euros l’hectare, presque le double de la fourchette haute du prix des terres dans le val d’Allier!
3°) Les besoins gigantesques de la Chine qui n’a que 8% de la surface agricole cultivable dans le monde pour nourrir plus de 20% de la population mondiale.
4°) L’attractivité de l’alimentation et de la gastronomie française notamment pour la classe moyenne chinoise rendue méfiante par les scandales sanitaires frappant des produits alimentaires chinois.
Conclusion mitigée entre le soulagement que nos terres ne tombent pas en friche, et la crainte de cette mainmise étrangère sur nos produits agricoles alors que l’agriculture est devenue une arme économique.
Dans l’Allier, 900 hectares des terres viennent d’être rachetés par le groupe China Hongyang, qui avait déjà acquis, en 2016, 1.700 hectares de terres agricoles dans l’Indre. Pourquoi ces achats ? La Chine manque-t-elle de terres agricoles ? Quels types de culture choisiront les nouveaux propriétaires ? Intensives ou non ? Avec ou sans OGM ? Henri Saint-Amand, consultant, dresse un tableau de la situation sur Boulevard Voltaire.
Il relève :
1°) L’impuissance juridique de la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural, « gendarme » des terres agricoles) face au groupe China Hongyang qui a acquis 98 % des parts sociales des sociétés propriétaires des terres.
2°) L’énormité des sommes mises sur la table par les Chinois : 900 hectares pour 10 millions d’euros, soit un peu plus de 11.000 euros l’hectare, presque le double de la fourchette haute du prix des terres dans le val d’Allier!
3°) Les besoins gigantesques de la Chine qui n’a que 8% de la surface agricole cultivable dans le monde pour nourrir plus de 20% de la population mondiale.
4°) L’attractivité de l’alimentation et de la gastronomie française notamment pour la classe moyenne chinoise rendue méfiante par les scandales sanitaires frappant des produits alimentaires chinois.
Conclusion mitigée entre le soulagement que nos terres ne tombent pas en friche, et la crainte de cette mainmise étrangère sur nos produits agricoles alors que l’agriculture est devenue une arme économique.