
Le ton monte entre Riyad et Ottawa
Après cette expulsion, le ton monte rapidement entre les deux pays, le royaume wahabite demandant au Premier ministre canadien, Justin Trudeau, de présenter des excuses, ce qu’il a refusé de faire. "Les Canadiens attendent de notre gouvernement qu'il parle fermement, clairement et poliment de la nécessité de respecter les droits humains, au Canada et dans le monde, c'est ce que nous allons continuer à faire", répond-il lors d'un point presse à Montréal.
Premières conséquences de cette crise diplomatique entre les deux pays : Ryad a décidé que les milliers de Saoudiens poursuivant des études au Canada seraient immédiatement relocalisés. En parallèle, la compagnie aérienne Saudia a suspendu ses vols à destination de Toronto. Enfin, selon les informations du Financial Times, la Banque centrale saoudienne a demandé à tous ses gestionnaires d'actifs à l'étranger de se défaire des actions, obligations et liquidités canadiennes "quel qu'en soit le coût".