International
Le ton monte entre Riyad et Ottawa
C’est un conflit inattendu, parti d’un simple tweet, qui oppose depuis quelques jours le Canada et l’Arabie Saoudite. Lundi 6 août, l’Arabie saoudite annonce que l'ambassadeur du Canada à Riyad a 24 heures pour quitter le pays. Le royaume rappelle quant à lui son propre ambassadeur à Ottawa, suite à une "ingérence" commise selon lui par le Canada dans ses affaires intérieures. Il décide même de "geler toutes nouvelles transactions concernant le commerce et les investissements" avec le Canada. La raison : un tweet de l'ambassade du Canada appelant, suite à une vague d'arrestations, à la libération immédiate de militants emprisonnés dans le pays : "Nous appelons les autorités saoudiennes à les libérer immédiatement, ainsi que tous les autres activistes pacifiques des #droitsdelHomme."
Après cette expulsion, le ton monte rapidement entre les deux pays, le royaume wahabite demandant au Premier ministre canadien, Justin Trudeau, de présenter des excuses, ce qu’il a refusé de faire. "Les Canadiens attendent de notre gouvernement qu'il parle fermement, clairement et poliment de la nécessité de respecter les droits humains, au Canada et dans le monde, c'est ce que nous allons continuer à faire", répond-il lors d'un point presse à Montréal.
Premières conséquences de cette crise diplomatique entre les deux pays : Ryad a décidé que les milliers de Saoudiens poursuivant des études au Canada seraient immédiatement relocalisés. En parallèle, la compagnie aérienne Saudia a suspendu ses vols à destination de Toronto. Enfin, selon les informations du Financial Times, la Banque centrale saoudienne a demandé à tous ses gestionnaires d'actifs à l'étranger de se défaire des actions, obligations et liquidités canadiennes "quel qu'en soit le coût".
Après cette expulsion, le ton monte rapidement entre les deux pays, le royaume wahabite demandant au Premier ministre canadien, Justin Trudeau, de présenter des excuses, ce qu’il a refusé de faire. "Les Canadiens attendent de notre gouvernement qu'il parle fermement, clairement et poliment de la nécessité de respecter les droits humains, au Canada et dans le monde, c'est ce que nous allons continuer à faire", répond-il lors d'un point presse à Montréal.
Premières conséquences de cette crise diplomatique entre les deux pays : Ryad a décidé que les milliers de Saoudiens poursuivant des études au Canada seraient immédiatement relocalisés. En parallèle, la compagnie aérienne Saudia a suspendu ses vols à destination de Toronto. Enfin, selon les informations du Financial Times, la Banque centrale saoudienne a demandé à tous ses gestionnaires d'actifs à l'étranger de se défaire des actions, obligations et liquidités canadiennes "quel qu'en soit le coût".