
Le scoutisme n’est pas du tourisme
Si l’idée initiale de ce texte est de protéger les consommateurs des tour-opérateurs peu scrupuleux, elle s’applique aussi aux organismes d’éducation populaire et mouvements de jeunesse qui, jusque-là, bénéficiaient d’une dérogation. Or, si l’immatriculation au registre au commerce est une formalité très peu coûteuse, abonder au fonds de garantie représente 10 % de leur produit d’exploitation. Une somme potentiellement énorme, hors de portée de bien des petites associations… Les seules solutions proposées pour l’instant par le gouvernement n’en sont pas : soit se "tourner vers les banques", afin de contracter un emprunt, soit s’affilier aux deux garants associatifs spécifiques au secteur du tourisme, l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat) et l’association professionnelle de solidarité du tourisme (APST). Comme si le scoutisme, et l’éducation populaire, n’étaient qu’une forme de tourisme…