Société
Le porno, le nouveau mal du siècle
Les ados sont-ils devenus accros au porno ? Les résultats de la vaste enquête remise ce vendredi aux parlementaires sont plus qu’alarmants. Troubles du sommeil, crises d’anxiété, perte de l’estime de soi, représentation faussée des rapports sexuels comme des relations hommes-femmes… Les constats dressés par cette étude sur les addictions (alcool, tabac, cannabis, écrans…) réalisée par la Fondation pour l’innovation politique, le Fonds Actions Addictions et la fondation Gabriel-Péri sont dramatiques. L’addiction à la pornographie rejoint les pires comportements à risque : chez les 14-15 ans, 8 % regardent du porno plusieurs fois par jour, dont 5 % de filles. On ne saurait imaginer pires conditions pour faire l’apprentissage de la sexualité…
Longtemps bloqués par la crainte de passer pour des moralisateurs, les experts et professionnels de santé tirent maintenant la sonnette d’alarme : comment lutter contre cette consommation addictive de contenus à portée de clic en permanence ? Dans quelques jours, ce sera au tour du Collège national des gynécologues et obstétriciens de tirer le signal d’alarme. Car ce sont aujourd’hui des millions de contenus, même les plus extrêmes, qui sont disponibles en permanence, sur tous supports connectés, sans aucune restriction d’âge. Un danger dénoncé dans son ouvrage par une ex actrice de films pornographiques devenue réalisatrice de documentaires, dans son ouvrage "À un clic du pire".
L’enquête dévoilée ce vendredi a le mérite de qualifier la déferlante du porno en ligne pour ce qu’elle est : une addiction et un danger, dont les bénéfices tirés par quelques magnats invisibles engendreront des séquelles à long terme sur toute une génération de consommateurs connectés. Au gouvernement d’agir, et en toute urgence, en commençant par se demander à qui profite le porno et comment en tarir la source ?
Longtemps bloqués par la crainte de passer pour des moralisateurs, les experts et professionnels de santé tirent maintenant la sonnette d’alarme : comment lutter contre cette consommation addictive de contenus à portée de clic en permanence ? Dans quelques jours, ce sera au tour du Collège national des gynécologues et obstétriciens de tirer le signal d’alarme. Car ce sont aujourd’hui des millions de contenus, même les plus extrêmes, qui sont disponibles en permanence, sur tous supports connectés, sans aucune restriction d’âge. Un danger dénoncé dans son ouvrage par une ex actrice de films pornographiques devenue réalisatrice de documentaires, dans son ouvrage "À un clic du pire".
L’enquête dévoilée ce vendredi a le mérite de qualifier la déferlante du porno en ligne pour ce qu’elle est : une addiction et un danger, dont les bénéfices tirés par quelques magnats invisibles engendreront des séquelles à long terme sur toute une génération de consommateurs connectés. Au gouvernement d’agir, et en toute urgence, en commençant par se demander à qui profite le porno et comment en tarir la source ?
La sélection
Les addictions chez les jeunes (14-24 ans)
Fondapol