Société
Le double test du Ramadan 2021
L’ouverture du Ramadan vient de donner aux activistes musulmans l’occasion de tester avec succès la faiblesse des défenses de la France réputée « laïque ». La société Evian s’est excusée d’avoir invité à boire de l’eau le premier jour du Ramadan. Dans le Tarn, la préfecture a décrété une tolérance spéciale au couvre-feu pour les musulmans, avant d’esquisser une timide (et, en réalité, impossible) marche arrière devant le tollé provoqué par cette exception. Deux faits divers de la semaine écoulée, révélateurs du poids pris par l’islam en France, mais aussi de la résistance à la « soumission » qui monte dans l’opinion.
Mardi 13 avril, la marque Evian a publié ce tweet : « RT (retweetez) si vous avez déjà bu 1L aujourd’hui ». Révolutionnaire, n’est-ce pas ? Eh bien, oui, pour certains musulmans qui ont bombardé Evian sur les réseaux sociaux, jugeant « islamophobe » la publication de ce tweet le premier jour du Ramadan, période où les pratiquants doivent s’abstenir de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil. Affolé, le « community manager » de la marque (qui distribue son eau garantie « halal » dans de nombreux pays musulmans) s’est aussitôt fendu d’un nouveau tweet de plates excuses : « Bonsoir, ici la team (sic) Evian, désolée pour la maladresse de ce tweet qui n’appelle à aucune provocation ! »
Cette courbette est un réflexe typique des acteurs du « village mondial » formatés à la mobilisation idéologique « woke » (en éveil) importée des Etats-Unis. Là-bas, il y a belle lurette qu’on apprend en séminaires de groupes la pratique du « socialement correct » avec des séances de repentance qui ne sont pas loin de rappeler celles de la Révolution culturelle chinoise. On ne risque pas encore la balle dans la nuque mais une sévère mise à l’index et carrément l’exclusion si l’on ne vient pas publiquement à résipiscence. Il faut s’excuser d’être blanc, d’être un mâle, d’avoir « discriminé » des femmes, des homosexuels, des Noirs, des musulmans, des indigènes… la liste ne cesse de s’allonger. Toute « communauté » doit être ménagée pour préserver le business du boycott dont menacent à tout instant les guetteurs des réseaux sociaux.
Les activistes musulmans ont reçu d’Evian la réponse… vichyssoise qu’ils attendaient. Un autre succès leur a été donné dans le Tarn comme l’a révélé le site de l'hebdomadaire tarnais « Le Journal d'Ici ». Circonstance aggravante, c’est la Préfecture, autrement dit l’État, qui s’est inclinée en accordant aux musulmans tarnais une dérogation au couvre-feu qui avait été refusée aux catholiques pour la veillée pascale… Pendant la durée du Ramadan, soit cette année du 13 avril au 12 mai, les forces de l'ordre ont reçu pour consigne de ne pas verbaliser les personnes qui circuleront pendant le couvre-feu dans le créneau 19 heures-22 heures pour pratiquer l'aumône islamique (livraison de nourriture à des proches) et à partir de 5 heures, pour la prière du matin. Bon courage aux forces de l’ordre pour pratiquer de tels discernements (au faciès ?) et sanctionner les contrevenants ! D’autant que les consignes préfectorales « précisent », si l’on ose dire, que « le créneau nocturne correspond à la rupture du jeûne et il est potentiellement susceptible de générer des rassemblements sur la voie publique ou aux abords des mosquées ». Autrement dit : circulez, gendarmes, allez patrouiller ailleurs, policiers, il n’y a rien à voir ! Le maire de Lavaur et conseiller régional d'Occitanie, Bernard Carayon (LR) a dénoncé le 16 avril dans un communiqué une « discrimination au profit d'une religion ». À quoi la préfète du Tarn a répondu par un autre communiqué où elle invoque platement « la mauvaise compréhension des consignes données aux forces de l'ordre » et prétend à présent que « toute personne contrevenant aux règles du couvre-feu de 19h doit faire l'objet de verbalisation » (on imagine, surtout après ce pataquès, les forces de l’ordre verbalisant aux abords et dans les mosquées du Tarn !). En réalité, le Tarn n'est pas le seul département concerné par ces mesures de « tolérance ». La direction départementale de l'Hérault a également transmis cette consigne du ministère de l’Intérieur, a appris Le Figaro (16 avril) de source policière.
La France adopte insidieusement le « modèle » anglo-saxon où le communautarisme entrave les libertés fondamentales au nom de la non-discrimination et du respect des communautés en tout genre qui imposent la « cancel culture ». Certes, cela « ne passe pas » ou plus dans l’opinion publique qui n’est pas dupe du « deux poids, deux mesures » appliqué en fonction de la capacité de nuisance des dites « communautés ». Mais ne nous contentons pas de protester, avertit l’essayiste Mathieu Bock-Côté dans une tribune au Figaro (en lien ci-dessous) : « Le commun des mortels s’exaspère de ces capitulations à répétition, mais les majorités passives subissent l’histoire, alors que les minorités idéologiques résolues la font. »
Mardi 13 avril, la marque Evian a publié ce tweet : « RT (retweetez) si vous avez déjà bu 1L aujourd’hui ». Révolutionnaire, n’est-ce pas ? Eh bien, oui, pour certains musulmans qui ont bombardé Evian sur les réseaux sociaux, jugeant « islamophobe » la publication de ce tweet le premier jour du Ramadan, période où les pratiquants doivent s’abstenir de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil. Affolé, le « community manager » de la marque (qui distribue son eau garantie « halal » dans de nombreux pays musulmans) s’est aussitôt fendu d’un nouveau tweet de plates excuses : « Bonsoir, ici la team (sic) Evian, désolée pour la maladresse de ce tweet qui n’appelle à aucune provocation ! »
Cette courbette est un réflexe typique des acteurs du « village mondial » formatés à la mobilisation idéologique « woke » (en éveil) importée des Etats-Unis. Là-bas, il y a belle lurette qu’on apprend en séminaires de groupes la pratique du « socialement correct » avec des séances de repentance qui ne sont pas loin de rappeler celles de la Révolution culturelle chinoise. On ne risque pas encore la balle dans la nuque mais une sévère mise à l’index et carrément l’exclusion si l’on ne vient pas publiquement à résipiscence. Il faut s’excuser d’être blanc, d’être un mâle, d’avoir « discriminé » des femmes, des homosexuels, des Noirs, des musulmans, des indigènes… la liste ne cesse de s’allonger. Toute « communauté » doit être ménagée pour préserver le business du boycott dont menacent à tout instant les guetteurs des réseaux sociaux.
Les activistes musulmans ont reçu d’Evian la réponse… vichyssoise qu’ils attendaient. Un autre succès leur a été donné dans le Tarn comme l’a révélé le site de l'hebdomadaire tarnais « Le Journal d'Ici ». Circonstance aggravante, c’est la Préfecture, autrement dit l’État, qui s’est inclinée en accordant aux musulmans tarnais une dérogation au couvre-feu qui avait été refusée aux catholiques pour la veillée pascale… Pendant la durée du Ramadan, soit cette année du 13 avril au 12 mai, les forces de l'ordre ont reçu pour consigne de ne pas verbaliser les personnes qui circuleront pendant le couvre-feu dans le créneau 19 heures-22 heures pour pratiquer l'aumône islamique (livraison de nourriture à des proches) et à partir de 5 heures, pour la prière du matin. Bon courage aux forces de l’ordre pour pratiquer de tels discernements (au faciès ?) et sanctionner les contrevenants ! D’autant que les consignes préfectorales « précisent », si l’on ose dire, que « le créneau nocturne correspond à la rupture du jeûne et il est potentiellement susceptible de générer des rassemblements sur la voie publique ou aux abords des mosquées ». Autrement dit : circulez, gendarmes, allez patrouiller ailleurs, policiers, il n’y a rien à voir ! Le maire de Lavaur et conseiller régional d'Occitanie, Bernard Carayon (LR) a dénoncé le 16 avril dans un communiqué une « discrimination au profit d'une religion ». À quoi la préfète du Tarn a répondu par un autre communiqué où elle invoque platement « la mauvaise compréhension des consignes données aux forces de l'ordre » et prétend à présent que « toute personne contrevenant aux règles du couvre-feu de 19h doit faire l'objet de verbalisation » (on imagine, surtout après ce pataquès, les forces de l’ordre verbalisant aux abords et dans les mosquées du Tarn !). En réalité, le Tarn n'est pas le seul département concerné par ces mesures de « tolérance ». La direction départementale de l'Hérault a également transmis cette consigne du ministère de l’Intérieur, a appris Le Figaro (16 avril) de source policière.
La France adopte insidieusement le « modèle » anglo-saxon où le communautarisme entrave les libertés fondamentales au nom de la non-discrimination et du respect des communautés en tout genre qui imposent la « cancel culture ». Certes, cela « ne passe pas » ou plus dans l’opinion publique qui n’est pas dupe du « deux poids, deux mesures » appliqué en fonction de la capacité de nuisance des dites « communautés ». Mais ne nous contentons pas de protester, avertit l’essayiste Mathieu Bock-Côté dans une tribune au Figaro (en lien ci-dessous) : « Le commun des mortels s’exaspère de ces capitulations à répétition, mais les majorités passives subissent l’histoire, alors que les minorités idéologiques résolues la font. »