Culture
Le café connecté prend son temps
C’est un vrai changement de mode de consommation qui touche le sacro-saint café à la française. L’Anticafé fait payer le temps passé au lieu de facturer les consommations. Cette chaîne de cafés fait en effet payer ses clients en fonction du temps passé sur place, et non plus du nombre de consommations commandés. Une heure revient à 5 €, et à ce prix-là, cafés, thés, citronnades et autres boissons détox sont à volonté, à l'instar des fruits, crudités, biscuits, céréales, fromage blanc... Pas d’alcool, mais le wi-fi, lui, est en illimité.
Ce concept est très en vogue. Le huitième établissement du réseau Anticafé vient d'ouvrir à Bordeaux. Trois autres doivent être créés d'ici à la fin de l'année à la Défense (Hauts-de-Seine), à Strasbourg (Bas-Rhin), et dans quelques jours à Paris, près de la place de la République. D'autres troquets de ce genre ont également vu le jour ces derniers mois sous d'autres enseignes. Ces « lieux d'échanges » sans boissons alcoolisées sont bien plus qu'un traditionnel espace de coworking. Bien sûr, il accueille des travailleurs indépendants ou des autoentrepreneurs qui passent la journée sur leur écran d'ordinateur ou qui partagent leurs tuyaux. Certains optent pour le forfait mensuel à 240 €, qui permet de voguer d'un Anticafé à l'autre.
Le cadre est agréable avec fauteuils confortables et tuyaux apparents qui donnent un style « underground ». L'atmosphère, elle, est chaleureuse. « La barista se souvient du prénom des clients, qui appartiennent ainsi à une vraie communauté. Le fait d'être reconnu dans une grande ville, ça plaît », observe Kim Hamisultane, manageuse de l'Anticafé Louvre . « Au final, ça ressemble à une grosse coloc », compare Marie, barista de 21 ans. Till, 21 ans, étudiant allemand expatrié à Paris dans le cadre du programme Erasmus, est convaincu de réaliser une bonne affaire. « Au bout de deux cafés, c'est rentabilisé parce qu'ici dans le quartier, l'expresso n'est vraiment pas donné, entre 3 et 4 € », calcule le jeune homme.
Ce concept est très en vogue. Le huitième établissement du réseau Anticafé vient d'ouvrir à Bordeaux. Trois autres doivent être créés d'ici à la fin de l'année à la Défense (Hauts-de-Seine), à Strasbourg (Bas-Rhin), et dans quelques jours à Paris, près de la place de la République. D'autres troquets de ce genre ont également vu le jour ces derniers mois sous d'autres enseignes. Ces « lieux d'échanges » sans boissons alcoolisées sont bien plus qu'un traditionnel espace de coworking. Bien sûr, il accueille des travailleurs indépendants ou des autoentrepreneurs qui passent la journée sur leur écran d'ordinateur ou qui partagent leurs tuyaux. Certains optent pour le forfait mensuel à 240 €, qui permet de voguer d'un Anticafé à l'autre.
Le cadre est agréable avec fauteuils confortables et tuyaux apparents qui donnent un style « underground ». L'atmosphère, elle, est chaleureuse. « La barista se souvient du prénom des clients, qui appartiennent ainsi à une vraie communauté. Le fait d'être reconnu dans une grande ville, ça plaît », observe Kim Hamisultane, manageuse de l'Anticafé Louvre . « Au final, ça ressemble à une grosse coloc », compare Marie, barista de 21 ans. Till, 21 ans, étudiant allemand expatrié à Paris dans le cadre du programme Erasmus, est convaincu de réaliser une bonne affaire. « Au bout de deux cafés, c'est rentabilisé parce qu'ici dans le quartier, l'expresso n'est vraiment pas donné, entre 3 et 4 € », calcule le jeune homme.