International
L’Australie en route vers une société d’omnisurveillance
C'est un texte digne du 1984 de George Orwell : en Australie du Sud vient d’être votée en 24 heures chrono une loi portant atteinte à toute forme de liberté individuelle. La surveillance de la police en ces temps de pandémie va désormais jusqu’aux moindres faits et gestes de la population, physiques comme numériques. En effet, ce nouveau texte permet aux forces de l’ordre de prendre la main sur tous les comptes de réseaux sociaux des citoyens australiens, de pirater leurs terminaux et d’y collecter ou d’y ajouter ou détruire des données.
Quant aux personnes en quarantaine à domicile, elles devront télécharger une application à reconnaissance faciale, Home Quarantine SA, afin de prouver qu'elles restent bien chez elles. Les citoyens contrôlés peuvent être contactés par SMS, au hasard, et disposent alors de quinze minutes pour montrer leur visage devant la caméra de leur smartphone. La date, l’heure et la localisation seront alors vérifiées afin de prouver que le sujet filmé est bien en direct et à son domicile. Enfin, un logiciel de reconnaissance faciale vérifiera si cela correspond bien au profil de la personne enregistrée. Si un citoyen ne respecte pas ces règles, la police le conduira en quarantaine forcée. On peut se poser la question de la nécessité d’une telle mesure alors que, selon les données de la Johns Hopkins University, l’Australie du Sud n’a connu aucun nouveau cas de COVID-19 depuis le 23 août, et aucun décès depuis le 12 avril, pour 1,8 million d’habitants.
Alors que des camps de quarantaine stricte ont déjà été créés à travers le pays, les chauffeurs de camions viennent d’entamer une grève pour protester contre les restrictions liées au Covid-19 en Australie. Le Human Rights Law Centre a critiqué le manque de « garde-fous suffisants » et le fait que le gouvernement ait ignoré les « recommandations cruciales d’un comité bipartiste sur l’intelligence et la sécurité, selon lesquels des garde-fous forts sont nécessaires pour protéger la vie privée de tous les Australiens ». Ce texte permet aux autorités australiennes d’être « juge, juré et exécuteur ». Quasi coupée du monde, l’Australie a banni tout vol international, les autorisations de sortir du pays étant accordées au cas par cas. À leur retour, les résidents doivent subir une quarantaine stricte de deux semaines, à leurs frais, à l’hôtel, pour un coût d’environ 2 500 euros. Les vols domestiques sont tout autant verrouillés.
Quant aux personnes en quarantaine à domicile, elles devront télécharger une application à reconnaissance faciale, Home Quarantine SA, afin de prouver qu'elles restent bien chez elles. Les citoyens contrôlés peuvent être contactés par SMS, au hasard, et disposent alors de quinze minutes pour montrer leur visage devant la caméra de leur smartphone. La date, l’heure et la localisation seront alors vérifiées afin de prouver que le sujet filmé est bien en direct et à son domicile. Enfin, un logiciel de reconnaissance faciale vérifiera si cela correspond bien au profil de la personne enregistrée. Si un citoyen ne respecte pas ces règles, la police le conduira en quarantaine forcée. On peut se poser la question de la nécessité d’une telle mesure alors que, selon les données de la Johns Hopkins University, l’Australie du Sud n’a connu aucun nouveau cas de COVID-19 depuis le 23 août, et aucun décès depuis le 12 avril, pour 1,8 million d’habitants.
Alors que des camps de quarantaine stricte ont déjà été créés à travers le pays, les chauffeurs de camions viennent d’entamer une grève pour protester contre les restrictions liées au Covid-19 en Australie. Le Human Rights Law Centre a critiqué le manque de « garde-fous suffisants » et le fait que le gouvernement ait ignoré les « recommandations cruciales d’un comité bipartiste sur l’intelligence et la sécurité, selon lesquels des garde-fous forts sont nécessaires pour protéger la vie privée de tous les Australiens ». Ce texte permet aux autorités australiennes d’être « juge, juré et exécuteur ». Quasi coupée du monde, l’Australie a banni tout vol international, les autorisations de sortir du pays étant accordées au cas par cas. À leur retour, les résidents doivent subir une quarantaine stricte de deux semaines, à leurs frais, à l’hôtel, pour un coût d’environ 2 500 euros. Les vols domestiques sont tout autant verrouillés.
La sélection
Australia debuts 'Orwellian' new app
Fox News