Angela Merkel a décroché un quatrième mandat outre-Rhin. Jérôme Vaillant commente cette victoire en demi teinte pour Atlantico. Pour lui, "Angela Merkel reste maître du jeu pour former une coalition gouvernementale, mais on ne sait toujours pas de quels partis celle-ci sera faite. Elle ne peut actuellement envisager de négocier qu’avec les Libéraux et les Verts une coalition dite aux couleurs de la Jamaïque (le noir pour les chrétiens-démocrates, le jaune pour les libéraux et le vert pour … les Verts). C’est la seule combinaison arithmétique en mesure de lui fournir une majorité parlementaire, mais ces deux partenaires s’opposent sur de nombreux points."
Des propositions d'Emmanuel Macron, quelles sont celles qui pourraient désormais retenir l'attention de Berlin ? Selon Edouard Husson, toujours pour Atlantico, « à première vue, le prochain gouvernement allemand sera peu enclin à aller dans les directions proposées par Macron. » Mais « la France reste un pays influent et l'Allemagne va perdre en influence dans les prochaines années. Et si le prochain gouvernement allemand fait la moue, qu'à cela ne tienne, il y a d'autres options : renforcer la coopération avec la Grande-Bretagne en matière de politique de défense ; suspendre Schengen tant que l'Allemagne n'accepte pas de le réviser », ou bien « aller à Washington, Moscou et Pékin, discuter d'un nouvel ordre monétaire international. »