International
L’accord d’Abraham, un pas surprise vers la paix au Proche-Orient
Israël et les Émirats arabes unis ont annoncé le 13 août avoir normalisé leurs relations diplomatiques. Une décision historique annoncée via un communiqué de la Maison-Blanche, par le président Donald Trump, le premier ministre Benyamin Nétanyahou et le cheikh Mohammed Ben Zayed. C'est le premier pays du Golfe à rétablir officiellement des liens avec l'État hébreu. Le prince hériter des Émirats arabes unis devient ainsi le troisième dirigeant de la région à approuver une « pleine normalisation » des relations entre son pays et l'État d'Israël, après l'Égyptien Anouar el-Sadate en 1979 et le roi Hussein de Jordanie en 1994.
La signature de cet accord constitue aussi une victoire diplomatique qui pourrait compter sur le chemin de son éventuelle réélection, le 3 novembre prochain. Jusque-là, les Émirats arabes unis, comme la plupart des autres pays arabes, ne reconnaissaient pas Israël et n’entretenaient pas de relations diplomatiques ou économiques formelles avec le pays. Tandis que les dirigeants palestiniens, pris par surprise, dénoncent un « coup de poignard dans le dos », Israël a pourtant accepté via cet accord de geler l’annexion prévue de zones de la Cisjordanie occupée.
Pourquoi l’avoir baptisé « accord d’Abraham » ? « Abraham, comme beaucoup d'entre vous le savent, était le père des trois grandes religions, a rappelé David Friedman, ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis. Il est appelé « Abraham » dans la foi chrétienne, « Ibrahim » dans la foi musulmane et « Avraham » dans la foi juive. Personne ne symbolise mieux le potentiel d’unité entre ces trois grandes religions qu’Abraham, et c’est pourquoi cet accord a reçu ce nom ». Des délégations des deux pays devraient se rencontrer « dans les prochaines semaines » afin de préparer l'ouverture d'ambassades.
« C'est vraiment un moment historique, a déclaré Donald Trump. Depuis la signature du traité de paix israélo-jordanien il y a plus de 25 ans, jamais autant de progrès n'ont été accomplis vers la paix au Moyen-Orient. En unissant deux des partenaires américains les plus proches et les plus performants de la région, cet accord est une étape importante vers la construction d’un Moyen-Orient plus pacifique, plus sûr et plus prospère ».
La signature de cet accord constitue aussi une victoire diplomatique qui pourrait compter sur le chemin de son éventuelle réélection, le 3 novembre prochain. Jusque-là, les Émirats arabes unis, comme la plupart des autres pays arabes, ne reconnaissaient pas Israël et n’entretenaient pas de relations diplomatiques ou économiques formelles avec le pays. Tandis que les dirigeants palestiniens, pris par surprise, dénoncent un « coup de poignard dans le dos », Israël a pourtant accepté via cet accord de geler l’annexion prévue de zones de la Cisjordanie occupée.
Pourquoi l’avoir baptisé « accord d’Abraham » ? « Abraham, comme beaucoup d'entre vous le savent, était le père des trois grandes religions, a rappelé David Friedman, ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis. Il est appelé « Abraham » dans la foi chrétienne, « Ibrahim » dans la foi musulmane et « Avraham » dans la foi juive. Personne ne symbolise mieux le potentiel d’unité entre ces trois grandes religions qu’Abraham, et c’est pourquoi cet accord a reçu ce nom ». Des délégations des deux pays devraient se rencontrer « dans les prochaines semaines » afin de préparer l'ouverture d'ambassades.
« C'est vraiment un moment historique, a déclaré Donald Trump. Depuis la signature du traité de paix israélo-jordanien il y a plus de 25 ans, jamais autant de progrès n'ont été accomplis vers la paix au Moyen-Orient. En unissant deux des partenaires américains les plus proches et les plus performants de la région, cet accord est une étape importante vers la construction d’un Moyen-Orient plus pacifique, plus sûr et plus prospère ».