Économie
La ville moyenne, le nouveau rêve français
La crise sanitaire du Covid-19 a sans doute accéléré un processus qui était déjà en cours : le temps des métropoles est derrière nous, l’heure est désormais aux villes moyennes. Le confinement, et les questionnements qu’il a pu engendrer sur l’harmonie entre vie professionnelle et vie de famille, semble avoir accéléré le mouvement : de plus en plus de Français rêvent de quitter les grandes villes pour retrouver une certaine qualité de vie au sein d’une ville d’une taille plus raisonnable.
"Nous sortons de plusieurs décennies où l’on a considéré que seules les métropoles avaient un avenir", estime Jean-Christophe Fromantin, qui s’est récemment fait l’avocat des villes moyennes dans une tribune, aux côtés de 150 autres élus locaux. Elles constituent même désormais, selon lui, le choix de vie n°1 des Français. Ainsi, "les études d’opinion et les travaux sur l’évolution des styles de vie, révèlent que les Français – à plus de 80% – espèrent plus d’espaces et de temps. Ils veulent respirer, se détendre, profiter de leur famille et des richesses du patrimoine, rapprocher leur travail des lieux où ils aspirent à vivre."
À l’heure où des centaines de milliards d’euros vont être consacré à un vaste plan de relance de l’économie française, le maire de Neuilly estime que, plutôt que de rêver à des relocalisations éventuelles qui prendront des années avant de porter leurs fruits, la redynamisation du territoire contribuerait sans attendre à la relance de la France. Selon Jean-Christophe Fromantin, seuls 15% du PIB viennent en fait de l’économie industrielle, mise à mal durant des décennies, et victime de délocalisations concurrentielles massives. Ce n’est en revanche pas le cas des discrets 85% du PIB issus de ce qu’il nomme l’économie résidentielle. "Le projet de vie dans les villes moyennes représente un levier considérable", juge le maire de Neuilly. Investir dans l’aménagement du territoire, les équipements et infrastructures des villes moyennes représenterait, aux antipodes du jacobinisme français et des rêves de mégalopoles, une autre façon de dessiner l’avenir de l’Hexagone. En remettant l’église au milieu du village : de la proximité, de la ville à taille humaine, du fait de remettre les villes moyennes au cœur de l’aménagement du territoire pourrait naître la croissance de la France d’après.
"Nous sortons de plusieurs décennies où l’on a considéré que seules les métropoles avaient un avenir", estime Jean-Christophe Fromantin, qui s’est récemment fait l’avocat des villes moyennes dans une tribune, aux côtés de 150 autres élus locaux. Elles constituent même désormais, selon lui, le choix de vie n°1 des Français. Ainsi, "les études d’opinion et les travaux sur l’évolution des styles de vie, révèlent que les Français – à plus de 80% – espèrent plus d’espaces et de temps. Ils veulent respirer, se détendre, profiter de leur famille et des richesses du patrimoine, rapprocher leur travail des lieux où ils aspirent à vivre."
À l’heure où des centaines de milliards d’euros vont être consacré à un vaste plan de relance de l’économie française, le maire de Neuilly estime que, plutôt que de rêver à des relocalisations éventuelles qui prendront des années avant de porter leurs fruits, la redynamisation du territoire contribuerait sans attendre à la relance de la France. Selon Jean-Christophe Fromantin, seuls 15% du PIB viennent en fait de l’économie industrielle, mise à mal durant des décennies, et victime de délocalisations concurrentielles massives. Ce n’est en revanche pas le cas des discrets 85% du PIB issus de ce qu’il nomme l’économie résidentielle. "Le projet de vie dans les villes moyennes représente un levier considérable", juge le maire de Neuilly. Investir dans l’aménagement du territoire, les équipements et infrastructures des villes moyennes représenterait, aux antipodes du jacobinisme français et des rêves de mégalopoles, une autre façon de dessiner l’avenir de l’Hexagone. En remettant l’église au milieu du village : de la proximité, de la ville à taille humaine, du fait de remettre les villes moyennes au cœur de l’aménagement du territoire pourrait naître la croissance de la France d’après.