International
La Grèce est-elle sortie de la crise financière ?
Après huit ans d'austérité suite à une crise financière qui a failli engloutir la zone euro entière, la Grèce est sortie ce lundi du dernier programme d’aide accordé par l’Union Européenne. Au total, le pays aura reçu 289 milliards d'euros de prêts. Mais est-il sorti d’affaire pour autant ?
En effet, la Grèce avait menti en 2001 sur l’état de ses finances publiques, conseillée par Goldman Sachs, pour pouvoir entrer dans la zone euro. Aujourd’hui, sa dette représente toujours 180% de son PIB, soit l’une des plus élevées du monde. Sur la durée, le FMI doute toujours que cette dette soit viable. Si la croissance est de retour et que le chômage vient de redescendre sous la barre des 20 %, la population et l’économie demeurent exsangues, notamment avec des salaires et retraites amputés d'un tiers. « Le plan d'aide est terminé, le cauchemar continue », titrait il y peu le quotidien Ta Nea, proche de l'opposition.
Si le gouvernement grec pense pouvoir faire face aux paiements jusqu'à fin 2022, le pays a perdu depuis 2007 le quart de son PIB, et enchaîné neuf années de récession ou de croissance nulle. Comment passer maintenant à une phase de forte croissance, qui plus est alors qu’en huit années d'austérité, environ un tiers de la population de 15 à 29 ans, à commencer par les plus qualifiés, a quitté le pays ?
En effet, la Grèce avait menti en 2001 sur l’état de ses finances publiques, conseillée par Goldman Sachs, pour pouvoir entrer dans la zone euro. Aujourd’hui, sa dette représente toujours 180% de son PIB, soit l’une des plus élevées du monde. Sur la durée, le FMI doute toujours que cette dette soit viable. Si la croissance est de retour et que le chômage vient de redescendre sous la barre des 20 %, la population et l’économie demeurent exsangues, notamment avec des salaires et retraites amputés d'un tiers. « Le plan d'aide est terminé, le cauchemar continue », titrait il y peu le quotidien Ta Nea, proche de l'opposition.
Si le gouvernement grec pense pouvoir faire face aux paiements jusqu'à fin 2022, le pays a perdu depuis 2007 le quart de son PIB, et enchaîné neuf années de récession ou de croissance nulle. Comment passer maintenant à une phase de forte croissance, qui plus est alors qu’en huit années d'austérité, environ un tiers de la population de 15 à 29 ans, à commencer par les plus qualifiés, a quitté le pays ?