Politique
La fracassante rentrée des « Khmers verts »
Décidément, les têtes d’affiche du parti Europe-Écologie Les Verts (EELV) ont le don de se mettre à dos le peuple sitôt qu’elles sont aux manettes. Les maires de Lyon, Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Grenoble – les quatre premiers fraîchement élus à l’issue des municipales marquées par un taux historique d’abstentions à cause de la Covid-19 – rivalisent d’initiatives propres à illustrer les sobriquets dont on les affuble : « Khmers verts », « ayatollahs » ou encore « pastèques » : verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur (rouges et noirs, d’ailleurs, avec ce mélange de totalitarisme, d’anarchisme et de nihilisme hérité de mai 68).
Leurs derniers esclandres défrayent la chronique. À Lyon, le nouveau maire écolo Grégory Doucet proscrit le passage du Tour de France (déjà ciblé par la majorité PS/EELV de Rennes) comme étant écolo non compatible bien que la force déployée par les coureurs soient exclusivement musculaires : la caravane n’est pas composée d’assez de véhicules verts. Ce n’est pas tout : le Tour serait aussi « machiste », bref plus du tout dans l’air du temps. Le même refuse d’assister à la traditionnelle cérémonie du Vœu des échevins (une tradition remontant à 1643) mais ne trouve rien à redire à poser la première pierre de la mosquée de Gerland… Quel rapport au fait avec la défense de la nature ? À Bordeaux, c’est au nom d’un prétendu « droit des arbres » dont il se fait fort d’établir « la charte » que le nouveau maire, Pierre Humic, annonce gravement qu’il renoncera à installer « un arbre mort » à Noël – le sapin géant coupé pour l’occasion chaque année parmi ceux plantés à cette fin. Quelqu’un lui a-t-il jamais expliqué que les coupes contribuent à la régénérescence de la nature et, accessoirement, à l’emploi ? Devant le tollé, il a assuré sur Europe 1, ce 12 septembre, qu’il y aura « des arbres vivants que nous allons décorer ». De motifs de Noël ? Chiche ! En réalité, nombre de mesures figurant dans le carquois des maires verts ne doivent rien à l’écologie mais tout à l’idéologie. Qu’y a-t-il d’écolo, autre exemple, à instaurer l’écriture inclusive comme l’a fait dès son premier conseil municipal l’équipe au pouvoir à Lyon ?
Peu leur importe que la France soit exemplaire en matière de rejet de CO2… parce qu’ils ne veulent pas entendre parler de notre énergie nucléaire. Sus aux voitures, aux avions, à la 5G-cette technologie « qui sert à regarder du porno en HD dans les ascenseurs » selon le maire de Grenoble, l’écolo-gauchiste (allié à La France insoumise) Éric Piolle ! Mais les trafiquants de drogue, les voyous et les barbares qui pourrissent la vie des citadins n’ont pas beaucoup de souci à se faire. Grenoble, dirigée depuis six ans par Eric Piolle, n’est pas seulement devenue la quatrième ville la plus embouteillée de France, mais la première en terme d’insécurité, le « Chicago français » – devant Marseille ! – selon le syndicat Alliance Police Nationale.
« En s’attaquant à des traditions populaires, les nouveaux maires écologistes pourraient refroidir l’ardeur des électeurs tentés de voter Vert lors de la prochaine élection présidentielle » estime Le Parisien (11 septembre). Eh bien, espérons-le : ce serait un signe de santé mentale recouvrée de la part d’électeurs qui ne voudraient plus être traités en rats de laboratoire. Car « les écologistes veulent faire des villes qu’ils ont conquises des laboratoires » d’un nouveau monde, « dans une volonté de rupture » analyse Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous).
Leurs derniers esclandres défrayent la chronique. À Lyon, le nouveau maire écolo Grégory Doucet proscrit le passage du Tour de France (déjà ciblé par la majorité PS/EELV de Rennes) comme étant écolo non compatible bien que la force déployée par les coureurs soient exclusivement musculaires : la caravane n’est pas composée d’assez de véhicules verts. Ce n’est pas tout : le Tour serait aussi « machiste », bref plus du tout dans l’air du temps. Le même refuse d’assister à la traditionnelle cérémonie du Vœu des échevins (une tradition remontant à 1643) mais ne trouve rien à redire à poser la première pierre de la mosquée de Gerland… Quel rapport au fait avec la défense de la nature ? À Bordeaux, c’est au nom d’un prétendu « droit des arbres » dont il se fait fort d’établir « la charte » que le nouveau maire, Pierre Humic, annonce gravement qu’il renoncera à installer « un arbre mort » à Noël – le sapin géant coupé pour l’occasion chaque année parmi ceux plantés à cette fin. Quelqu’un lui a-t-il jamais expliqué que les coupes contribuent à la régénérescence de la nature et, accessoirement, à l’emploi ? Devant le tollé, il a assuré sur Europe 1, ce 12 septembre, qu’il y aura « des arbres vivants que nous allons décorer ». De motifs de Noël ? Chiche ! En réalité, nombre de mesures figurant dans le carquois des maires verts ne doivent rien à l’écologie mais tout à l’idéologie. Qu’y a-t-il d’écolo, autre exemple, à instaurer l’écriture inclusive comme l’a fait dès son premier conseil municipal l’équipe au pouvoir à Lyon ?
Peu leur importe que la France soit exemplaire en matière de rejet de CO2… parce qu’ils ne veulent pas entendre parler de notre énergie nucléaire. Sus aux voitures, aux avions, à la 5G-cette technologie « qui sert à regarder du porno en HD dans les ascenseurs » selon le maire de Grenoble, l’écolo-gauchiste (allié à La France insoumise) Éric Piolle ! Mais les trafiquants de drogue, les voyous et les barbares qui pourrissent la vie des citadins n’ont pas beaucoup de souci à se faire. Grenoble, dirigée depuis six ans par Eric Piolle, n’est pas seulement devenue la quatrième ville la plus embouteillée de France, mais la première en terme d’insécurité, le « Chicago français » – devant Marseille ! – selon le syndicat Alliance Police Nationale.
« En s’attaquant à des traditions populaires, les nouveaux maires écologistes pourraient refroidir l’ardeur des électeurs tentés de voter Vert lors de la prochaine élection présidentielle » estime Le Parisien (11 septembre). Eh bien, espérons-le : ce serait un signe de santé mentale recouvrée de la part d’électeurs qui ne voudraient plus être traités en rats de laboratoire. Car « les écologistes veulent faire des villes qu’ils ont conquises des laboratoires » d’un nouveau monde, « dans une volonté de rupture » analyse Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous).