Santé
La cocaïne, un fléau si populaire
Travailler plus pour consommer plus… De drogue festive réservée à une élite fortunée, la cocaïne a conquis en quelques années les classes populaires pour devenir la drogue du peuple. Une enquête glaçante réalisée par Marie Boëton et Marianne Meunier pour le quotidien La Croix en souligne le danger. En effet, plus d’un Français sur vingt a pris de la cocaïne au moins une fois dans sa vie. Un chiffre qui a quadruplé depuis 1995, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) au point d’en faire le produit illicite le plus consommé en France après le cannabis. Le nombre des 18-64 ans y ayant goûté au moins une fois dans leur vie a aussi quadruplé en vingt ans.
Peu à peu, notamment au sein des jeunes générations, la cocaïne remplace l’alcool. Il faut dire que ses tarifs ont chuté, passant de 150 € le gramme à la fin des années 1990 à moitié moins de nos jours, voire encore moins selon les quantités achetées. C’est aussi pour cela que, loin de son image de drogue des cadres supérieurs, sa consommation touche maintenant n’importe qui : serveur, agriculteur, marin, conducteur, ouvrier… Aujourd’hui, à l’opposé des idées reçues, artisans et commerçants arrivent en tête des consommateurs (7,2 %), les ouvriers devançant les cadres (5,3 % contre 4,9 %).
Mais si cette drogue très addictive entraîne un bref phénomène d’euphorie, de bien-être, de toute puissance, très vite, l’effet retombe et vient la "descente", et avec elle la tentation d’en reprendre. Puis la dépendance, si facile à l’heure où commander un "rail" d’un quart de gramme pour 20 € livré chez soi se fait par SMS ou Snapchat. Les Narcotiques anonymes (NA), fondés sur le modèle des Alcooliques anonymes, n’ont hélas pas de quoi chômer... Mais c’est aussi en entreprise, lieu de consommation par excellence, que doit se faire la prévention contre ce nouveau fléau si populaire, et sous-estimé.
Peu à peu, notamment au sein des jeunes générations, la cocaïne remplace l’alcool. Il faut dire que ses tarifs ont chuté, passant de 150 € le gramme à la fin des années 1990 à moitié moins de nos jours, voire encore moins selon les quantités achetées. C’est aussi pour cela que, loin de son image de drogue des cadres supérieurs, sa consommation touche maintenant n’importe qui : serveur, agriculteur, marin, conducteur, ouvrier… Aujourd’hui, à l’opposé des idées reçues, artisans et commerçants arrivent en tête des consommateurs (7,2 %), les ouvriers devançant les cadres (5,3 % contre 4,9 %).
Mais si cette drogue très addictive entraîne un bref phénomène d’euphorie, de bien-être, de toute puissance, très vite, l’effet retombe et vient la "descente", et avec elle la tentation d’en reprendre. Puis la dépendance, si facile à l’heure où commander un "rail" d’un quart de gramme pour 20 € livré chez soi se fait par SMS ou Snapchat. Les Narcotiques anonymes (NA), fondés sur le modèle des Alcooliques anonymes, n’ont hélas pas de quoi chômer... Mais c’est aussi en entreprise, lieu de consommation par excellence, que doit se faire la prévention contre ce nouveau fléau si populaire, et sous-estimé.