International
La Catalogne toujours ingouvernable et dans l’impasse
Inès Arrimadas, la jeune tête de liste de Ciudadanos en Catalogne, aura paradoxalement connu en même temps les affres de la victoire et de la défaite : première en voix et en sièges, elle ne dispose pas pour autant d’une majorité pour gouverner la Catalogne, au lendemain d’un scrutin à la très forte participation, mais qui aura au contraire donné une légitimité nouvelle aux indépendantistes.
Ciudadanos a obtenu 25% des voix et 37 sièges, contre 25 auparavant, mais les trois partis indépendantistes obtiennent quant à eux la majorité absolue, avec 70 sièges sur 135 au parlement catalan. Parmi eux, les deux frères ennemis, l’un issu de la gauche, l’autre de la droite, bien qu’alliés pour des raisons différentes, gardent un objectif commun : amener la Catalogne à l’indépendance. Carlos Puigdemont sort au passage remis en selle de ces élections convoquées par Mariano Rajoy, clairement désavoué. «Je m'assiérai pour discuter avec la personne qui a gagné ces élections, Mme Arrimadas », a déclaré le chef du gouvernement espagnol. Une proposition déclinée par la leader de Ciudadanos, pour qui « une chose est désormais encore plus claire : la majorité sociale soutient l'union avec le reste des Espagnols et des Européens et les partis nationalistes ne pourront plus jamais parler au nom de toute la Catalogne, car la Catalogne c'est nous tous ».
Les Catalans opposés à la sécession auront également démontré qu'ils étaient plus nombreux que les autres, en obtenant 52,1% des voix contre 47,5% pour les indépendantistes. En effet, la loi électorale catalane comprend un système de pondération des voix donnant un avantage aux provinces rurales, où les indépendantistes sont très implantés. Mais au lendemain de ce nouveau scrutin, la Catalogne est et demeure dans l’impasse. Au point que certaines voix commencent à s’élever pour ne plus considérer la situation comme un problème interne à l’Espagne, mais à prendre en compte au niveau de l’Union Européenne.
Ciudadanos a obtenu 25% des voix et 37 sièges, contre 25 auparavant, mais les trois partis indépendantistes obtiennent quant à eux la majorité absolue, avec 70 sièges sur 135 au parlement catalan. Parmi eux, les deux frères ennemis, l’un issu de la gauche, l’autre de la droite, bien qu’alliés pour des raisons différentes, gardent un objectif commun : amener la Catalogne à l’indépendance. Carlos Puigdemont sort au passage remis en selle de ces élections convoquées par Mariano Rajoy, clairement désavoué. «Je m'assiérai pour discuter avec la personne qui a gagné ces élections, Mme Arrimadas », a déclaré le chef du gouvernement espagnol. Une proposition déclinée par la leader de Ciudadanos, pour qui « une chose est désormais encore plus claire : la majorité sociale soutient l'union avec le reste des Espagnols et des Européens et les partis nationalistes ne pourront plus jamais parler au nom de toute la Catalogne, car la Catalogne c'est nous tous ».
Les Catalans opposés à la sécession auront également démontré qu'ils étaient plus nombreux que les autres, en obtenant 52,1% des voix contre 47,5% pour les indépendantistes. En effet, la loi électorale catalane comprend un système de pondération des voix donnant un avantage aux provinces rurales, où les indépendantistes sont très implantés. Mais au lendemain de ce nouveau scrutin, la Catalogne est et demeure dans l’impasse. Au point que certaines voix commencent à s’élever pour ne plus considérer la situation comme un problème interne à l’Espagne, mais à prendre en compte au niveau de l’Union Européenne.