Société
Johnny Hallyday, « un destin français »
L'émotion était très forte ce samedi 9 décembre dans et autour de l'église de la Madeleine, mais aussi devant les écrans de télévision, à l'occasion de l’hommage populaire rendu au "patron" du rock français. "Je suis français, et ma ville c'est Paris. Je suis né catholique, je mourrai catholique", avait-il dit, comme l’a rappelé dans son hommage l'écrivain Daniel Rondeau. Celui qui souhaitait que l’on se rappelle de lui comme d’un homme sincère avait demandé à ce que l’on inscrive son vrai nom sur sa tombe. Signe d’humilité, mais aussi prénom et nom de son baptême, il y a 74 ans de cela. "Le Père l'attend, les bras ouverts, pour lui dire comme à chacun de nous : que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime", a conclu Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de l'archidiocèse de Paris, qui présidait la bénédiction.
Philippe Labro, écrivain, parolier, mais surtout intime du chanteur a notamment évoqué, sa foi en filigranes, les derniers instants de Johnny Hallyday, confiés par son épouse Laetitia. "Quand il est tombé au sol dans le bureau transformé en chambre d'hôpital, il a levé les yeux au ciel. Et puis il s'en est allé, voilà, il n'est plus là. Il est parti et une immense partie de toutes nos histoires à nous tous et toutes, ici et ailleurs, est partie avec lui. » Avant de conclure : "Il a levé les yeux au ciel. On pense à la phrase finale d'un film de Robert Bresson que Johnny Hallyday aurait pu prononcer : "Quel drôle de chemin il m'a fallu prendre pour parvenir jusqu'à toi".
Comme l’a rappelé le président de la République lors de son hommage introductif prononcé sur les marches de l’église de la Madeleine, évoquant le « destin français » du chanteur d'origine belge qui a contribué à populariser la musique américaine. « Il était ce que Victor Hugo nommait une force qui va », a résumé le chef de l'État. « Il aurait dû tomber cent fois. Ce qui l'a tenu, c'est votre ferveur, l'amour que vous lui portez et l'émotion qui nous réunit aujourd'hui lui ressemble : elle ne triche pas, ne pose pas, elle emporte tout sur son passage »
Philippe Labro, écrivain, parolier, mais surtout intime du chanteur a notamment évoqué, sa foi en filigranes, les derniers instants de Johnny Hallyday, confiés par son épouse Laetitia. "Quand il est tombé au sol dans le bureau transformé en chambre d'hôpital, il a levé les yeux au ciel. Et puis il s'en est allé, voilà, il n'est plus là. Il est parti et une immense partie de toutes nos histoires à nous tous et toutes, ici et ailleurs, est partie avec lui. » Avant de conclure : "Il a levé les yeux au ciel. On pense à la phrase finale d'un film de Robert Bresson que Johnny Hallyday aurait pu prononcer : "Quel drôle de chemin il m'a fallu prendre pour parvenir jusqu'à toi".
Comme l’a rappelé le président de la République lors de son hommage introductif prononcé sur les marches de l’église de la Madeleine, évoquant le « destin français » du chanteur d'origine belge qui a contribué à populariser la musique américaine. « Il était ce que Victor Hugo nommait une force qui va », a résumé le chef de l'État. « Il aurait dû tomber cent fois. Ce qui l'a tenu, c'est votre ferveur, l'amour que vous lui portez et l'émotion qui nous réunit aujourd'hui lui ressemble : elle ne triche pas, ne pose pas, elle emporte tout sur son passage »