Sciences
Facebook veut cartographier les catastrophes en temps réel
On parle souvent du danger profond pour la vie privée que constituent les grands de l’Internet mondial. La collecte et l'analyse d’informations sur des centaines de millions de personnes à travers le monde, y compris concernant les facettes les plus privées de leur vie, fait peur : comment seraient-elles utilisées si elles tombaient en de mauvaises mains, et quel usage, commercial ou autre, en est-il déjà fait ?
C’est aussi pour répondre par l’utilité à ces critiques que Facebook se propose de révolutionner les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle grâce à un nouvel outil : les « cartes de catastrophes ». On connaissait déjà le « safety check », le message automatique sur Facebook pour signaler à ses amis que tout va bien en cas d’attentat ou de catastrophe. Cette fois, Facebook veut se servir des données anonymisées agrégées de ses internautes pour indiquer avec précision aux secours quelle aide apporter à quel endroit, en fonction des dégâts. Des informations cruciales, quasi impossible à collecter, mais partagées par les victimes elles-même avec leurs proches et leurs familles. Le but, explique Molly Jackman, de Facebook est de « peindre une image plus précise » des lieux où se trouvent les communautés affectées, de quelles ressources elles ont besoin et d’où elles se sont réfugiées. « Nous avons constaté que les gens allaient sur Facebook lors de catastrophes, pour informer avec leurs amis et leur famille, et nous avons pensé que ce qu’elles partageaient pourrait remplir les blancs quant au manque d'informations clés auxquelles les organisations humanitaires sont confrontées. Ainsi, elles pourraient obtenir plus vite les informations dont elles ont besoin pour agir plus rapidement et avec plus d’efficacité. » Ce nouvel outil est actuellement notamment testé par l’Unicef, le Programme Alimentaire Mondial, la Croix Rouge internationale et le Croissant Rouge.
C’est aussi pour répondre par l’utilité à ces critiques que Facebook se propose de révolutionner les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle grâce à un nouvel outil : les « cartes de catastrophes ». On connaissait déjà le « safety check », le message automatique sur Facebook pour signaler à ses amis que tout va bien en cas d’attentat ou de catastrophe. Cette fois, Facebook veut se servir des données anonymisées agrégées de ses internautes pour indiquer avec précision aux secours quelle aide apporter à quel endroit, en fonction des dégâts. Des informations cruciales, quasi impossible à collecter, mais partagées par les victimes elles-même avec leurs proches et leurs familles. Le but, explique Molly Jackman, de Facebook est de « peindre une image plus précise » des lieux où se trouvent les communautés affectées, de quelles ressources elles ont besoin et d’où elles se sont réfugiées. « Nous avons constaté que les gens allaient sur Facebook lors de catastrophes, pour informer avec leurs amis et leur famille, et nous avons pensé que ce qu’elles partageaient pourrait remplir les blancs quant au manque d'informations clés auxquelles les organisations humanitaires sont confrontées. Ainsi, elles pourraient obtenir plus vite les informations dont elles ont besoin pour agir plus rapidement et avec plus d’efficacité. » Ce nouvel outil est actuellement notamment testé par l’Unicef, le Programme Alimentaire Mondial, la Croix Rouge internationale et le Croissant Rouge.