Économie
La hausse de la CSG d’abord, les baisses de cotisations … après !
Douche froide estivale pour les syndicats comme pour les salariés : Bercy vient d’annoncer, en plein été, que la baisse des cotisations promise aux salariés ne serait pas appliquée en une fois au 1er janvier prochain, mais bien étalée dans le temps. En revanche, la hausse de la CSG, elle, sera immédiate, dès le 1er janvier. Ce choix devrait permettre d'économiser quelques précieux milliards d'euros par rapport à la facture totale de cette réforme si la baisse totale des cotisations avait été immédiate, expliquent Les Echos.
Cette réforme avait été présentée durant la campagne présidentielle comme un outil essentiel pour redonner du pouvoir d'achat aux salariés. L'idée : alléger les charges pesant sur le travail, en basculant une partie du financement de la protection sociale vers la CSG. C'est pourquoi Emmanuel Macron a promis de supprimer les cotisations chômage (2,4 %) et maladie 0,75 %) payées par le salarié, mesure compensée intégralement par une hausse de la CSG (dont le taux passera de 7,5 % à 9,2 %). Mais le gain pour les salariés ne sera pas aussi élevé que prévu. Il faudra attendre l'automne pour qu'il atteigne le montant promis pendant la campagne, c'est-à-dire 1,45 % pour tous les salariés, soit 260 euros par an pour une personne au smic en année pleine. En attendant, les titulaires de plan d'épargne entreprise et les retraités paieront bien l'augmentation de la CSG ...
Pour l'exécutif, ce tour de passe-passe a des vertus budgétaires évidentes. Pendant quelques mois, les caisses de l'Etat se rempliront à la fois de la hausse de la CSG et de la part des cotisations salariales qui n'auront pas encore été supprimées. Pas négligeable, alors que le gouvernement veut réduire de 3 % à 2,7 % en 2018 le déficit public. C'est d'ailleurs pour cela que le gouvernement avait confirmé la semaine dernière qu'il instaurerait un prélèvement provisoire sur les entreprises de plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.
Cette réforme avait été présentée durant la campagne présidentielle comme un outil essentiel pour redonner du pouvoir d'achat aux salariés. L'idée : alléger les charges pesant sur le travail, en basculant une partie du financement de la protection sociale vers la CSG. C'est pourquoi Emmanuel Macron a promis de supprimer les cotisations chômage (2,4 %) et maladie 0,75 %) payées par le salarié, mesure compensée intégralement par une hausse de la CSG (dont le taux passera de 7,5 % à 9,2 %). Mais le gain pour les salariés ne sera pas aussi élevé que prévu. Il faudra attendre l'automne pour qu'il atteigne le montant promis pendant la campagne, c'est-à-dire 1,45 % pour tous les salariés, soit 260 euros par an pour une personne au smic en année pleine. En attendant, les titulaires de plan d'épargne entreprise et les retraités paieront bien l'augmentation de la CSG ...
Pour l'exécutif, ce tour de passe-passe a des vertus budgétaires évidentes. Pendant quelques mois, les caisses de l'Etat se rempliront à la fois de la hausse de la CSG et de la part des cotisations salariales qui n'auront pas encore été supprimées. Pas négligeable, alors que le gouvernement veut réduire de 3 % à 2,7 % en 2018 le déficit public. C'est d'ailleurs pour cela que le gouvernement avait confirmé la semaine dernière qu'il instaurerait un prélèvement provisoire sur les entreprises de plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.