Écologie
Il faut sauver l’obscurité de la nuit !
Où est donc passée « cette obscure clarté qui tombe des étoiles » ? La nuit noire disparaît à cause de l’augmentation des zones éclairées sur la surface du globe. La lumière artificielle pollue la quasi-totalité du ciel nocturne de l'Europe et, faute d’obscurité, un tiers de l'humanité ne peut plus voir la Voie lactée.
Cela s’aggrave d’année en année, selon une étude d’une équipe internationale de scientifiques du centre de recherches allemand en géosciences, publiée dans Science Advances et résumée par le Nouvel Obs. Les zones éclairées la nuit s’étendent presque partout dans le monde, au rythme de 2,2% par an. En outre, dans les secteurs déjà éclairés, l'intensité lumineuse augmente de 1,8% par an en moyenne.
Ce dernier phénomène s’expliquerait par l’extension des zones urbaines mais aussi par la multiplication des LED, les diodes électroluminescentes. Paradoxe : séduites par les économies d’énergie que représentent les LED, les collectivités ont tendance à les multiplier pour étendre les zones éclairées ! Mais le plus préoccupant, ce ne sont pas les économies ainsi manquées mais les perturbations infligées à la nature : hommes, animaux et plantes ont besoin d’un rééquilibrage du cycle jour/nuit pour se nourrir, croître et se reposer. Réduire les surfaces éclairées, l’intensité et le temps d'éclairage, c’est une mesure simple et économique pour sauver la planète !
Cela s’aggrave d’année en année, selon une étude d’une équipe internationale de scientifiques du centre de recherches allemand en géosciences, publiée dans Science Advances et résumée par le Nouvel Obs. Les zones éclairées la nuit s’étendent presque partout dans le monde, au rythme de 2,2% par an. En outre, dans les secteurs déjà éclairés, l'intensité lumineuse augmente de 1,8% par an en moyenne.
Ce dernier phénomène s’expliquerait par l’extension des zones urbaines mais aussi par la multiplication des LED, les diodes électroluminescentes. Paradoxe : séduites par les économies d’énergie que représentent les LED, les collectivités ont tendance à les multiplier pour étendre les zones éclairées ! Mais le plus préoccupant, ce ne sont pas les économies ainsi manquées mais les perturbations infligées à la nature : hommes, animaux et plantes ont besoin d’un rééquilibrage du cycle jour/nuit pour se nourrir, croître et se reposer. Réduire les surfaces éclairées, l’intensité et le temps d'éclairage, c’est une mesure simple et économique pour sauver la planète !