Société
Il boucle l’Ironman avec son frère handicapé dans les bras
Repousser ses limites est une chose. Le faire pour son frère en est une autre. Il y a cinq ans de cela, Valentin Francavilla en eu assez de voir son frère handicapé, atteint du syndrome de Moebius, végéter dans un quotidien de routine. Théo est polyhandicapé, sourd, muet et presque aveugle, depuis sa naissance.
Valentin s’est donc mis au triathlon, mais avec son frère. Et pour tout ce que ce dernier ne pourrait pas faire, il le porterait, le tracterait, le pousserait. Comme il l’a expliqué : "Je suis sportif et lui l'est devenu. Préparer et participer à l'Ironman me permet de partager quelque chose avec mon frère." Depuis, ils enchaînent les courses, en duo, Valentin portant à chaque fois son frère pour qu’il franchisse debout, avec lui, la ligne d’arrivée.
Il y a quelques jours à peine, les deux frères ont encore gravi une étape dans l’exploit solidaire en bouclant l’Ironman. Pas question de battre des records de vitesse, mais juste de finir, encore une fois ensemble, au bout de 16h41 d’efforts : 3,8 km dans le lac d'Allier pour Valentin, en tirant son frère dans son canoë, puis 180 km en vélo adapté, avec un siège à l’avant pour Théo, pour finir par 42 km à pied en poussant Théophile au cœur de Vichy. Sur la ligne d’arrivée, c’est leur mère qui les a accueillis comme à chaque fois. Comme pour leur première course en duo, au triathlon de Cergy-Pontoise le 31 mai 2015… jour de la fête des mères.
Valentin s’est donc mis au triathlon, mais avec son frère. Et pour tout ce que ce dernier ne pourrait pas faire, il le porterait, le tracterait, le pousserait. Comme il l’a expliqué : "Je suis sportif et lui l'est devenu. Préparer et participer à l'Ironman me permet de partager quelque chose avec mon frère." Depuis, ils enchaînent les courses, en duo, Valentin portant à chaque fois son frère pour qu’il franchisse debout, avec lui, la ligne d’arrivée.
Il y a quelques jours à peine, les deux frères ont encore gravi une étape dans l’exploit solidaire en bouclant l’Ironman. Pas question de battre des records de vitesse, mais juste de finir, encore une fois ensemble, au bout de 16h41 d’efforts : 3,8 km dans le lac d'Allier pour Valentin, en tirant son frère dans son canoë, puis 180 km en vélo adapté, avec un siège à l’avant pour Théo, pour finir par 42 km à pied en poussant Théophile au cœur de Vichy. Sur la ligne d’arrivée, c’est leur mère qui les a accueillis comme à chaque fois. Comme pour leur première course en duo, au triathlon de Cergy-Pontoise le 31 mai 2015… jour de la fête des mères.