Économie
Halte aux impayés qui asphyxient nos PME !
C’est une forme de violence insidieuse et pourtant colossale qui, comme d’autres violences, mine notre pays : l’addition des factures impayées s’élève à 56 milliards par an en France, soit 2,5 points de PIB. Quant à la somme des factures en attente de paiement, elle s’élève à près de 700 milliards d’euros, soit un tiers du PIB de la France et plus du double des recettes annuelles de l’Etat, selon la FIGEC (Fédération nationale de l'information d'entreprise de la gestion de créance et de l'enquête civile). Devant ce fléau qui met en péril chaque année 300.000 emplois, les entreprises ne sont pas égales. Faute de trésorerie suffisante pour faire face à l’absence ou au retard de paiement, de très petites, petites et moyennes entreprises sont acculées à déposer leur bilan : chaque jour, en France, 30 PME ferment à cause de créances impayées ou non payées dans les délais impartis.
Par manque de moyens, de temps ou découragées par la longueur de la procédure judiciaire (en moyenne, quatre mois et demi après l’introduction de la demande d’injonction de payer), trop de TPE-PME n’entament aucune démarche en recouvrement. Or 90% des entreprises débitrices sont en réalité solvables, et la plupart d’entre elles ne contestent pas leurs dettes mais font preuve d’inertie pour préserver leur propre trésorerie. D’où des répercussions en chaîne ! C’est un problème économique et social majeur dont le gouvernement devrait se saisir comme il le fait, par ailleurs, pour protéger les personnes ne percevant plus leurs pensions alimentaires après un divorce, ou, en sens inverse, ne pouvant plus payer leurs factures d’énergie. Encore faudrait-il que les pouvoirs publics balayent devant leur porte, les entreprises publiques étant les premières sur la liste noire des mauvais payeurs ...
Des initiatives privées se créent pour faciliter la mise en relation des créanciers avec les huissiers ou les sociétés de recouvrement. De leur côté, les huissiers de justice proposent de se passer des juges pour récupérer les impayés, en cas d'absence de contestation de la créance par le débiteur. Dans le cadre du Grand Débat, l’Union nationale des huissiers de justice (UNHJ) demande la mise en place d’une procédure déjudiciarisée. Dans tous les cas, il s’agit de réduire le nombre d’entreprises mises en péril par leurs débiteurs : 25% des défaillances d’entreprises sont dues à des retards de paiement. Il s’agit bien d’une urgence nationale !
Par manque de moyens, de temps ou découragées par la longueur de la procédure judiciaire (en moyenne, quatre mois et demi après l’introduction de la demande d’injonction de payer), trop de TPE-PME n’entament aucune démarche en recouvrement. Or 90% des entreprises débitrices sont en réalité solvables, et la plupart d’entre elles ne contestent pas leurs dettes mais font preuve d’inertie pour préserver leur propre trésorerie. D’où des répercussions en chaîne ! C’est un problème économique et social majeur dont le gouvernement devrait se saisir comme il le fait, par ailleurs, pour protéger les personnes ne percevant plus leurs pensions alimentaires après un divorce, ou, en sens inverse, ne pouvant plus payer leurs factures d’énergie. Encore faudrait-il que les pouvoirs publics balayent devant leur porte, les entreprises publiques étant les premières sur la liste noire des mauvais payeurs ...
Des initiatives privées se créent pour faciliter la mise en relation des créanciers avec les huissiers ou les sociétés de recouvrement. De leur côté, les huissiers de justice proposent de se passer des juges pour récupérer les impayés, en cas d'absence de contestation de la créance par le débiteur. Dans le cadre du Grand Débat, l’Union nationale des huissiers de justice (UNHJ) demande la mise en place d’une procédure déjudiciarisée. Dans tous les cas, il s’agit de réduire le nombre d’entreprises mises en péril par leurs débiteurs : 25% des défaillances d’entreprises sont dues à des retards de paiement. Il s’agit bien d’une urgence nationale !