Société
Halloween dérape dans l’hyper-sexualisation
Même outre-Atlantique où fêter Halloween est une tradition celtique bien implantée et bon enfant, la fête dérape, constate l’essayiste québécois Jérôme Blanchet-Gravel.
Alors que fleurit le hashtag #denoncetonporc, la schizophrénie consistant à provoquer « le mâle », dont on déplore à grands cris les débordements sexistes, se donne libre-cours : la jeunesse féminine nord-américaine revêt « les déguisements les plus osés » sous prétexte de fêter Halloween.
C’est un effet de « la nouvelle culture de l’orgie », d’un « retour en force des traditions païennes » qui « fait éclater la morale judéo-chrétienne en 1000 morceaux ». L’homme chrétien est remplacé par l’ « homo festivus » qu’annonçait le regretté Philippe Muray. Son pessimisme -ou son réalisme- est partagé par Jérôme Blanchet-Gravel qui voit dans cet « Halloween dionysiaque » un des signes de « la mort lente et imminente de notre civilisation ». Ajoutons cependant que si les civilisations sont mortelles, l’histoire a montré que le christianisme les transcende avec la puissance de les faire renaître.
Alors que fleurit le hashtag #denoncetonporc, la schizophrénie consistant à provoquer « le mâle », dont on déplore à grands cris les débordements sexistes, se donne libre-cours : la jeunesse féminine nord-américaine revêt « les déguisements les plus osés » sous prétexte de fêter Halloween.
C’est un effet de « la nouvelle culture de l’orgie », d’un « retour en force des traditions païennes » qui « fait éclater la morale judéo-chrétienne en 1000 morceaux ». L’homme chrétien est remplacé par l’ « homo festivus » qu’annonçait le regretté Philippe Muray. Son pessimisme -ou son réalisme- est partagé par Jérôme Blanchet-Gravel qui voit dans cet « Halloween dionysiaque » un des signes de « la mort lente et imminente de notre civilisation ». Ajoutons cependant que si les civilisations sont mortelles, l’histoire a montré que le christianisme les transcende avec la puissance de les faire renaître.