International
Les vrais ennemis de l'Occident
« Ils ne sont pas forcément ceux qu’on croit » affirme Alexandre Del Valle dans son dernier ouvrage « Les vrais ennemis de l'Occident » (L'Artilleur).
Dans cet entretien à Atlantico & dans la synthèse qui a réalisée ci-joint, l’auteur désigne l’islamisme comme le « vrai ennemi » extérieur et intérieur, mais pointe des choix d'alliance « contre-nature » ou « contre-civilisationnelle » qui expliquent selon lui l’échec de la défense des nations occidentales dans la lutte contre le terrorisme islamique.
Retenons de cette longue interview et la synthèse ci-jointe nourris de nombreux exemples 4 notions clés :
Dans cet entretien à Atlantico & dans la synthèse qui a réalisée ci-joint, l’auteur désigne l’islamisme comme le « vrai ennemi » extérieur et intérieur, mais pointe des choix d'alliance « contre-nature » ou « contre-civilisationnelle » qui expliquent selon lui l’échec de la défense des nations occidentales dans la lutte contre le terrorisme islamique.
Retenons de cette longue interview et la synthèse ci-jointe nourris de nombreux exemples 4 notions clés :
- 1. La notion d’ennemi « fondamentale en politique et en géopolitique » pour désigner qui menace notre existence et nos intérêts vitaux. « L'ennemi islamiste réel ne se limite pas au terrorisme, mais englobe en fait l'ensemble de la mouvance islamiste sunnite ».
- 2. L’équivoque sur les notions de « tolérance » et de « pluralisme » qu’utilise l’ ennemi idéologique que l’Occident nourrit en son sein pour promouvoir un projet utopique de société « multiculturelle » en s’attaquant à « tous ceux qui chez nous ou à l'extérieur s'opposent le plus au Village Global et à la pénétration de l'ennemi principal islamiste. »
- 3. Le moralisme (qui fait aujourd’hui tant de ravages en politique) « est le contraire de la démarche stratégique » en brouillant le message sur l’ennemi réel. Ce n’est pas tel dictateur, « certes horrible », mais celui « qui projette de mettre en danger notre population, notre territoire, nos valeurs fondamentales et nos intérêts vitaux ».
- 4. L’urgence de « redéfinir nos vrais amis et ennemis… sur le plan géo-civilisationnel et stratégique » et notamment « de renouer des rapports amicaux et constructifs avec la Russie et les régimes arabes souverainistes en guerre contre l'islamisme » -sans perdre de vue que « même des États musulmans qui ne sont pas islamistes radicaux adhèrent globalement à ce projet irrédentiste d'islamisation du monde … ».