Économie
Ferrero et Nutella en pleine "guerre des noisettes"
Le monde tremble : le Nutella serait-il en danger ? Après avoir subi la colère des défenseurs de la nature pour l’usage de l’huile de palme, la manne chocolatée de Ferrero doit maintenant faire face à un nouveau conflit : la guerre des noisettes. En effet, jusque-là, la pâte à tartiner addictive avait recours à des noisettes venues de Turquie. Un pays où les conditions de travail et de rémunération, notamment des enfants, et la traçabilité, posent problème. Seul hic : jusque-là, les trois quart des noisettes nécessaires pour produite les 400 000 tonnes de Nutella vendues chaque année venaient de Turquie. Le groupe agroalimentaire italien achetait jusque-là un bon tiers de la récolte turque.
En 2018, Ferrero avait annoncé sa volonté d’avoir désormais recours à des noisettes d’origine italienne, avec en ligne de mire la possibilité d’utiliser l’argument commercial du "Produit d'Italie". Son "Progetto Nocciola Italia" initié en 2018 subit à son tour les foudres des agriculteurs et des défenseurs de l’environnement, de nouveau. Paradoxal, pour un tel projet de relocalisation de sa production... Ils dénoncent les dangers d’une telle monoculture intensive pour la biodiversité italienne. En effet, pour parvenir à ses fins, le producteur du Nutella doit planter 20 000 hectares de noisetiers à travers le pays. Soit une augmentation de 30% de la surface de ces arbres en Italie, qui seraient plantés dans de nouvelles régions. D’aucuns craignent que ces noisetiers viennent grignoter la surface consacrée aux vignes et aux champs d'oliviers, changeant le visage et le paysage éternel de la péninsule. Pour Ferrero, "la culture de la noisette ne détruit pas la campagne italienne. Le pays a une longue histoire de culture de noisettes et est l'un des principaux pays producteurs." Loin derrière… la Turquie, qui devra pour sa part trouver de nouveaux débouchés pour ses noisettes.
En 2018, Ferrero avait annoncé sa volonté d’avoir désormais recours à des noisettes d’origine italienne, avec en ligne de mire la possibilité d’utiliser l’argument commercial du "Produit d'Italie". Son "Progetto Nocciola Italia" initié en 2018 subit à son tour les foudres des agriculteurs et des défenseurs de l’environnement, de nouveau. Paradoxal, pour un tel projet de relocalisation de sa production... Ils dénoncent les dangers d’une telle monoculture intensive pour la biodiversité italienne. En effet, pour parvenir à ses fins, le producteur du Nutella doit planter 20 000 hectares de noisetiers à travers le pays. Soit une augmentation de 30% de la surface de ces arbres en Italie, qui seraient plantés dans de nouvelles régions. D’aucuns craignent que ces noisetiers viennent grignoter la surface consacrée aux vignes et aux champs d'oliviers, changeant le visage et le paysage éternel de la péninsule. Pour Ferrero, "la culture de la noisette ne détruit pas la campagne italienne. Le pays a une longue histoire de culture de noisettes et est l'un des principaux pays producteurs." Loin derrière… la Turquie, qui devra pour sa part trouver de nouveaux débouchés pour ses noisettes.
La sélection
La disputa sulle nocciole in Italia
Il Post