Économie
Faut-il craindre le télétravail ?
C’est une des conséquences collatérales du confinement généralisé que nous avons connu : dans les métiers où cela était possible, des millions de Français ont dû se mettre du jour au lendemain au télétravail. Une nouveauté ? Pas vraiment en soi, le concept existant depuis les années 1970. Mais l’essor du haut débit, les conférences vidéo en ligne et surtout l’apparition du smartphone avaient déjà largement contribué à gommer la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle.
Avant mars 2020, environ 1,7 million de personnes pratiquaient régulièrement le télétravail en France, soit 7 à 8% des cadres. Avec le confinement, ce sont 5 millions de personnes qui ont dû s’y mettre bon gré mal gré. Faut-il faire un lien ? Selon une étude Opinion Way, 44% des salariés français se décrivent aujourd’hui comme étant en situation de détresse psychologique suite au confinement. Or demain, avec l’annonce d’une recrudescence du virus dans l’Hexagone, le ministère du Travail a d’ores et déjà annoncé l’obligation de porter un masque en entreprise à partir du 1er septembre, même dans les open spaces. Elisabeth Borne incite d’ailleurs les partenaires sociaux à négocier sur le télétravail, celui-ci restant "recommandé" notamment dans les “zones de circulation active du virus”.
Faut-il du coup craindre demain la généralisation du télétravail et ses éventuelles dérives ? Inscrit dans le code du travail, sa pratique a été élargie en 2017. L’article L 1222-11 du code du travail précise d’ailleurs bien qu’en cas "de menace d'épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement […] rendu nécessaire". Selon une étude de l’Association nationale des DRH publiée le 19 juin dernier, 85% des DRH considèrent comme souhaitable le développement pérenne du télétravail. Pour autant, s’il existe des accords d’entreprise et des chartes du télétravail de ci de là, les partenaires sociaux aimeraient que les règles du jeu soient revues et précisées afin de protéger les salariés : peut-on télétravailler à 100% ? Qui paie quoi, qu’il s’agisse du forfait Internet ou de l’ordinateur ? Faut-il souscrire une assurance particulière ? Et surtout, quand le temps de transport s’efface, où et quand doit commencer le télétravail, et où doit-il savoir s’arrêter pour laisser place à la vie de famille ?
Avant mars 2020, environ 1,7 million de personnes pratiquaient régulièrement le télétravail en France, soit 7 à 8% des cadres. Avec le confinement, ce sont 5 millions de personnes qui ont dû s’y mettre bon gré mal gré. Faut-il faire un lien ? Selon une étude Opinion Way, 44% des salariés français se décrivent aujourd’hui comme étant en situation de détresse psychologique suite au confinement. Or demain, avec l’annonce d’une recrudescence du virus dans l’Hexagone, le ministère du Travail a d’ores et déjà annoncé l’obligation de porter un masque en entreprise à partir du 1er septembre, même dans les open spaces. Elisabeth Borne incite d’ailleurs les partenaires sociaux à négocier sur le télétravail, celui-ci restant "recommandé" notamment dans les “zones de circulation active du virus”.
Faut-il du coup craindre demain la généralisation du télétravail et ses éventuelles dérives ? Inscrit dans le code du travail, sa pratique a été élargie en 2017. L’article L 1222-11 du code du travail précise d’ailleurs bien qu’en cas "de menace d'épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement […] rendu nécessaire". Selon une étude de l’Association nationale des DRH publiée le 19 juin dernier, 85% des DRH considèrent comme souhaitable le développement pérenne du télétravail. Pour autant, s’il existe des accords d’entreprise et des chartes du télétravail de ci de là, les partenaires sociaux aimeraient que les règles du jeu soient revues et précisées afin de protéger les salariés : peut-on télétravailler à 100% ? Qui paie quoi, qu’il s’agisse du forfait Internet ou de l’ordinateur ? Faut-il souscrire une assurance particulière ? Et surtout, quand le temps de transport s’efface, où et quand doit commencer le télétravail, et où doit-il savoir s’arrêter pour laisser place à la vie de famille ?