Santé
Face à la Covid-19, des professeurs de médecine dénoncent une panique entretenue
Les jours passent, le coronavirus circule mais sa virulence chute, et le soupçon grandit sur le discours officiel qui entretient la peur à propos de la crise sanitaire… Le doute ne vient pas de rumeurs façon « Café du commerce » mais d’interventions de professeurs de médecine, de plus en plus nombreux à s’insurger contre le discours officiel alarmiste. Non, disent-ils en substance, la Covid-19 n’est pas l’épidémie du siècle ; loin de s’aggraver, elle s’estompe, et les mesures prises pour l’endiguer vont créer des dégâts humains, sanitaires (à cause du retard pris dans les traitements des autres pathologies) et économiques autrement redoutables. Premier contestataire, le Pr Didier Raoult affirme aujourd’hui que la maladie est beaucoup moins virulente qu’il y a six mois (son interview sur Cnews le 19 août). Il est loin d’être seul sur cette ligne : son avis est partagé, avec des nuances ou des axes différents ou complémentaires, par le Professeur Christian Perronne, chef du service d'infectiologie à l'hôpital universitaire de Garches, qui soigne lui aussi ses patients à l'hydroxychloroquine et a publié un réquisitoire intitulé : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? » (Albin Michel). Il y dénonce une complicité entre l'industrie pharmaceutique, certains médecins et les autorités publiques (son entretien sur Radio canada, le 10 août). Or il faut du courage pour s’opposer à la « ligne officielle » : le Pr. Laurent Toubiana, docteur en physique et épidémiologiste, chercheur INSERM, Directeur Général de l’IRSAN (Institut de Recherche pour la valorisation des données de santé) pour qui « l’épidémie est terminée » (« une épidémie sans malades, moi, je ne comprends pas ce que c’est ») dénonce lui aussi la psychose ambiante sur la Covid-19. Il déclare avoir reçu des menaces pour le contraindre au silence et s’en indigne (son interview sur BFMTV le 22 août). Même liberté de Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Hôtel Dieu (Université de Paris), directeur de l’IRMES (Institut de recherche médicale et d’épidémiologie du sport) qui dénonce dans la presse écrite comme à la télévision les oukases du conseil scientifique repris sans discernement par le gouvernement. Son intervention sur CNews, le 18 août, a fait l’effet d’une bombe : « Les courbes d’hospitalisation, les courbes de réanimation ne cessent de décroître depuis début avril. Et plus encore, le chiffre de décès totaux quotidiens en France […] ne fluctue pas depuis quatre semaines maintenant. […] On voit que l’on a une courbe absolument plate depuis la fin juin… » Si les cas positifs en France augmentent en raison de la multiplication des tests, « il ne s’agit pas de patients en réanimation, ni de patients hospitalisés mais de formes de sujets jeunes, asymptomatiques qui viennent demander simplement si leur état est celui d’un sujet qui a rencontré le Covid-19 ou s’il est à risque », poursuit-il, graphiques à l’appui. Or, « l’essentiel, dans une pandémie, est de savoir le nombre de morts qu’elle entraîne et de savoir également le nombre de cas sévères, de patients hospitalisés, et en particulier en réanimation. » Le Pr. Toussaint critique donc sans ambages les directives du Conseil scientifique « qui ne regarde plus la réalité du risque mais qui souhaite probablement imposer d’autres schémas de pensée. »
Depuis mars 2020, nous sommes entrés dans un monde gouverné par la peur et tout se passe comme si les autorités politiques s’efforçaient de prolonger la panique sans justifications médicales fondées. Dans quel but ? Surenchérir dans le principe de précaution pour se blinder contre d’éventuelles suites judiciaires (syndrome du « sang contaminé ») ? Faire oublier leurs pataugeages successifs dans la gestion de la crise ? Asseoir leur emprise sur une population apeurée ? Nous vendre un hypothétique vaccin ? « On peut imaginer qu’on ait des vaccins au premier trimestre 2021, mais des vaccins partiels. Faut-il encore qu’il y ait une acceptabilité du vaccin et qu’on se donne les moyens à des quantités vaccinables et à un coût faible… » reconnaît à présent le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, sur BFMTV (24 août). Lui aussi admet que les patients atteints par le coronavirus sont différents de ceux du début de la pandémie : « C’est une épidémie différente, elle touche une population plus jeune, et celle plus âgée prend des précautions, elle a compris qu’elle était plus à risques. On les prend mieux en charge, on a appris à voir les formes graves, on a des médicaments, pas pour le virus mais on sait mieux prendre en charge. Il y a des malades comparables à ceux de mars et 50% des autres plus jeunes avec un pronostic bien meilleur. » Pour lui, nous sommes actuellement entrés dans une « sorte de maladie chronique » avec laquelle il faut « apprendre à vivre ».
Telle est bien la priorité aujourd’hui, confirme le Pr. Jean-François Toussaint dans cette tribune à France Soir (en lien ci-dessous) : « Redonner aux Français le goût et les capacités de vivre ».
Depuis mars 2020, nous sommes entrés dans un monde gouverné par la peur et tout se passe comme si les autorités politiques s’efforçaient de prolonger la panique sans justifications médicales fondées. Dans quel but ? Surenchérir dans le principe de précaution pour se blinder contre d’éventuelles suites judiciaires (syndrome du « sang contaminé ») ? Faire oublier leurs pataugeages successifs dans la gestion de la crise ? Asseoir leur emprise sur une population apeurée ? Nous vendre un hypothétique vaccin ? « On peut imaginer qu’on ait des vaccins au premier trimestre 2021, mais des vaccins partiels. Faut-il encore qu’il y ait une acceptabilité du vaccin et qu’on se donne les moyens à des quantités vaccinables et à un coût faible… » reconnaît à présent le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, sur BFMTV (24 août). Lui aussi admet que les patients atteints par le coronavirus sont différents de ceux du début de la pandémie : « C’est une épidémie différente, elle touche une population plus jeune, et celle plus âgée prend des précautions, elle a compris qu’elle était plus à risques. On les prend mieux en charge, on a appris à voir les formes graves, on a des médicaments, pas pour le virus mais on sait mieux prendre en charge. Il y a des malades comparables à ceux de mars et 50% des autres plus jeunes avec un pronostic bien meilleur. » Pour lui, nous sommes actuellement entrés dans une « sorte de maladie chronique » avec laquelle il faut « apprendre à vivre ».
Telle est bien la priorité aujourd’hui, confirme le Pr. Jean-François Toussaint dans cette tribune à France Soir (en lien ci-dessous) : « Redonner aux Français le goût et les capacités de vivre ».