Éducation
Enseignement : 21 mesures pour sauver les maths du naufrage national
Grande semaine d’annonces de mesures pour sauver l’enseignement en France : le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, présentera au Conseil des ministres, mercredi 14 février, sa copie sur la réforme du bac, et passera jeudi soir le grand oral à « L’Émission politique » de France 2. Mais c’est le mathématicien (médaille Fields 2010) et député En Marche Cédric Villani qui a ouvert cette séquence en présentant lundi 12 février au ministère de l’Education nationale, le rapport « 21 mesures pour l'enseignement des mathématiques » dont il est le rapporteur avec Charles Torossian, inspecteur général de l'Education nationale.
Face à leur niveau qu’il juge « catastrophique », il est vital de « réconcilier les élèves avec les maths » dès l’école primaire, a-t-il déclaré. De fait, les enquêtes internationales Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) et TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), montrent un recul constant des écoliers français, TIMSS classant carrément la France au dernier rang des 19 pays participants. Conséquence : il nous faudrait former trois fois plus de scientifiques pour répondre à nos besoins en mathématiciens et informaticiens.
Lors de cette présentation à la presse, Cédric Villani a souligné la mesure la plus importante à ses yeux : « s'il n'y en avait qu'une seule à retenir, c'est celle sur la formation des enseignants », notamment des professeurs du primaire. Il a mis une nouvelle fois en exergue la fameuse méthode de Singapour, pays régulièrement en tête des classements internationaux en mathématiques, dont il préconise l'essai en France, pendant 3 ans, en parallèle avec la méthode SLECC (Savoir Lire Ecrire Compter Calculer). Mais, a-t-il aussi remarqué, « il y a là-bas [à Singapour] cinq fois plus d'heures de formation qu'en France pour les enseignants ». Le problème des moyens à mettre en œuvre se profile donc d’emblée. On verra comment Jean-Michel Blanquer propose de le résoudre.
Face à leur niveau qu’il juge « catastrophique », il est vital de « réconcilier les élèves avec les maths » dès l’école primaire, a-t-il déclaré. De fait, les enquêtes internationales Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) et TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), montrent un recul constant des écoliers français, TIMSS classant carrément la France au dernier rang des 19 pays participants. Conséquence : il nous faudrait former trois fois plus de scientifiques pour répondre à nos besoins en mathématiciens et informaticiens.
Lors de cette présentation à la presse, Cédric Villani a souligné la mesure la plus importante à ses yeux : « s'il n'y en avait qu'une seule à retenir, c'est celle sur la formation des enseignants », notamment des professeurs du primaire. Il a mis une nouvelle fois en exergue la fameuse méthode de Singapour, pays régulièrement en tête des classements internationaux en mathématiques, dont il préconise l'essai en France, pendant 3 ans, en parallèle avec la méthode SLECC (Savoir Lire Ecrire Compter Calculer). Mais, a-t-il aussi remarqué, « il y a là-bas [à Singapour] cinq fois plus d'heures de formation qu'en France pour les enseignants ». Le problème des moyens à mettre en œuvre se profile donc d’emblée. On verra comment Jean-Michel Blanquer propose de le résoudre.