Histoire
L’archéologie au secours du tourisme
La découverte de 17 momies au sud du Caire est présentée comme étant «sans précédent » pour l’égyptologie par le ministre égyptien des Antiquités. Cet article de Ouest-France tempère l’enthousiasme en soulignant le caractère très politique de cette annonce.
L’axe de l’article est bien résumé par ce paragraphe : « Le buste d’une statue monumentale en mars au Caire, 8 momies en avril à Louxor, 17 momies le week-end dernier près de Minya … Les découvertes archéologiques « sans précédent » s’accumulent en Égypte. Mises en scène par les autorités, elles visent surtout à redonner aux touristes l’envie de venir en Égypte. »
Le tourisme est en effet « complètement à l’arrêt » après les violences du printemps arabe de 2011, le coup d’État militaire de juillet 2013, et la guerre contre le terrorisme islamique ponctuée d’attentats au Caire et dans le Sinaï, dont vraisemblablement l’explosion en plein vol au-dessus du Sinaï d’un Airbus russe rempli de touristes, en octobre 2015 (224 morts). Par ailleurs, près d’un an après le crash de l’Airbus d’Égyptair Paris-Le Caire (19 mai 2016, 66 morts dont 15 Français), on ne sait rien des causes de la catastrophe, l’Égypte n’ayant toujours pas remis de rapport sur l’enquête comme elle y est tenue par la convention de Chicago (cf. Le Figaro).
L’axe de l’article est bien résumé par ce paragraphe : « Le buste d’une statue monumentale en mars au Caire, 8 momies en avril à Louxor, 17 momies le week-end dernier près de Minya … Les découvertes archéologiques « sans précédent » s’accumulent en Égypte. Mises en scène par les autorités, elles visent surtout à redonner aux touristes l’envie de venir en Égypte. »
Le tourisme est en effet « complètement à l’arrêt » après les violences du printemps arabe de 2011, le coup d’État militaire de juillet 2013, et la guerre contre le terrorisme islamique ponctuée d’attentats au Caire et dans le Sinaï, dont vraisemblablement l’explosion en plein vol au-dessus du Sinaï d’un Airbus russe rempli de touristes, en octobre 2015 (224 morts). Par ailleurs, près d’un an après le crash de l’Airbus d’Égyptair Paris-Le Caire (19 mai 2016, 66 morts dont 15 Français), on ne sait rien des causes de la catastrophe, l’Égypte n’ayant toujours pas remis de rapport sur l’enquête comme elle y est tenue par la convention de Chicago (cf. Le Figaro).