Éducation
Les meilleurs élèves deviennent des parias
La France est le pays où la discipline à l’école est la plus dégradée parmi les pays de l'OCDE (selon l'enquête Pisa 2015, analysée au micro de France info par le professeur en sciences de l'éducation Denis Meuret). Mais le pire, c’est que les bons élèves sont victimes d’un harcèlement croissant de la part des autres collégiens ou lycéens, dénonce sur Causeur Antoine Desjardins, professeur de lettres modernes et membre du Comité Orwell.
Cette persécution est la grande oubliée des enquêtes sur le harcèlement à l’école, explique-t-il : « Sur ce sujet, silence des défenseurs des droits des enfants et de ceux qui militent à juste titre contre les horribles discriminations. »
Ces parias viennent pourtant de «tous les milieux sociaux » : « fils de femme de ménage, enfants d’ouvriers immigrés, jeune fille musulmane souhaitant s’émanciper par le travail d’un milieu qui n’encourage guère les femmes à faire des études, fils d’instituteurs, de cadres : tout le monde peut faire l’objet de ce bannissement abject. »
C’est donc bien la volonté d’excellence elle-même qui est suspectée, jalousée, persécutée. Serait-ce avec la complicité honteuse de ceux qui président aux destinées de l’école de la République alors que celle-ci a cessé depuis longtemps d’être un sanctuaire du savoir et un ascenseur social ? « Avec la réforme actuelle et l’aspiration par le bas, la fin de l’ambition, on peut prévoir un avenir sombre à ces petits élèves qui ont faim de savoir » conclut Antoine Desjardins.
Cette persécution est la grande oubliée des enquêtes sur le harcèlement à l’école, explique-t-il : « Sur ce sujet, silence des défenseurs des droits des enfants et de ceux qui militent à juste titre contre les horribles discriminations. »
Ces parias viennent pourtant de «tous les milieux sociaux » : « fils de femme de ménage, enfants d’ouvriers immigrés, jeune fille musulmane souhaitant s’émanciper par le travail d’un milieu qui n’encourage guère les femmes à faire des études, fils d’instituteurs, de cadres : tout le monde peut faire l’objet de ce bannissement abject. »
C’est donc bien la volonté d’excellence elle-même qui est suspectée, jalousée, persécutée. Serait-ce avec la complicité honteuse de ceux qui président aux destinées de l’école de la République alors que celle-ci a cessé depuis longtemps d’être un sanctuaire du savoir et un ascenseur social ? « Avec la réforme actuelle et l’aspiration par le bas, la fin de l’ambition, on peut prévoir un avenir sombre à ces petits élèves qui ont faim de savoir » conclut Antoine Desjardins.