Société
Disney woke : Dingo tente un putsch au royaume enchanté de Mickey
C’est une loi qui a enragé Dingo... Et c’est une nouvelle bataille qui fait rage dans la guerre culturelle qui fracture de plus en plus profondément la société américaine. Le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, vient d’approuver la loi sur « la protection des droits parentaux à l’école » votée par le Sénat de son État (loi HB1557). Elle interdit la promotion de l’idéologie du genre dans les petites classes (jusqu’à l’âge de 9 ans) et oblige les écoles à informer les parents de toute discussion du corps enseignant avec leurs enfants concernant leur santé mentale ou physique. Cette mesure législative a provoqué le déchaînement des grands médias et du lobby LGBT. Ils accusent le gouverneur de chercher à « discriminer les enfants homosexuels », voire bientôt à séparer de force les couples homosexuels de leurs enfants.
Bob Chapek, PDG de Disney qui tient un grand parc à Orlando dans l’État de Floride, avait été mis sous pression par la petite minorité LGBT très militante alors que le projet de loi était discuté. Prudent, il avait mis en avant que l’entreprise aux grandes oreilles n’avait pas vocation à s’engager en politique. Mais – erreur fatale – il avait aussi assuré ses interlocuteurs de sa sympathie et de son soutien. Depuis que la loi est votée, la pression sur la direction de Disney s’est accentuée. Chapek et ses adjoints ont alors mis un genou à terre, annonçant que Disney allait arrêter tout investissement en Floride tant que cette législation « haineuse » ne serait pas retirée. Ils suivent la stratégie employée contre la Caroline du Nord il y a 6 ans. L’État avait fait passer une loi obligeant ses habitants à utiliser les toilettes publiques correspondant à leur sexe biologique. De grandes sociétés avaient lancé un boycott de l’État qui a coûté au moins 630 millions de dollars à l’économie locale. Dans un spectacle rappelant les confessions publiques pendant la Révolution Culturelle en Chine, le comité de direction de Disney a posté des vidéos internes clamant un soutien total à la communauté LGBT. Nouvelle erreur tragique. Car, dans les systèmes totalitaires, on s’acharne sur ceux qui ploient l’échine…
Dingo s’est déchaîné, comme le démontrent les vidéos que des employés de Disney profondément choqués ont fait « fuiter ». C’est Fox News qui relate les derniers événements (voir l’article en lien) en s’appuyant sur le travail du journaliste Christopher Rufo qui dénonce l’offensive de l’extrême-gauche dans les écoles et les grandes entreprises. Car la majorité silencieuse ne reconnaît plus en Disney la fabrique du rêve dont ils sont fiers, et qui s’adresse à toute la famille. On évoque la multiplication de réunions pour discuter des initiatives d’inclusion et de lutte politique : c’est un concours à celui qui criera le plus fort son désarroi et qui proposera les mesures les plus radicales. Là encore, cela rappelle de sinistres souvenirs… Par exemple, Karey Burke, cadre dirigeant, se présente comme l’heureuse mère de deux enfants : l’un « transsexuel » et l’autre « pansexuel » (cette catégorie désigne, paraît-il, les personnes ressentant une attirance affective ou sexuelle sans considération du sexe). Karey Burke affirme son souhait que 50% des personnages des prochaines œuvres Disney appartiennent aux minorités « sexuelles et raciales oppressées ». Dans une autre vidéo, la directrice « diversité & inclusion » de Disney informe son auditoire que la compagnie a décidé de bannir les appellations « filles et garçons » dans ses parcs d’attraction pour ne pas ostraciser les enfants « transgenres ». Un comité de « relecture » a déjà pour mission de passer toutes les productions de Disney au crible du « politiquement correct ».
La société Disney s’était déjà engagée sur la pente glissante du « wokisme » comme ses programmes de formation le prouvent (voir LSDJ 1278). La direction a laissé Dingo prendre les rênes et cela risque de coûter cher à la multinationale : de nombreuses associations de parents d’élèves ont annoncé boycotter ses parcs et ses produits et Wall Street s’inquiète (l’action a perdu 5% de sa valeur depuis le 29 mars). L’administration fédérale de Biden a pris fait et cause pour le lobby LGBT, comme il l’a déjà fait pour Black Lives Matter, en affichant sa volonté de tout faire pour contrecarrer les lois des États conservateurs. La réaction des autorités locales, qui réclament le respect de leurs prérogatives, est vive… Notons enfin la grande hypocrisie du « wokisme » : Disney organise de lucratives croisières visitant des pays des Caraïbes où l’homosexualité est punie par la loi. Et ne trouve rien à redire à ce qui se passe en Chine ou en Arabie Saoudite, pays qui rapportent beaucoup à Picsou. Il peut être tranquille : les aboiements de Dingo n’iront pas jusque-là !
Bob Chapek, PDG de Disney qui tient un grand parc à Orlando dans l’État de Floride, avait été mis sous pression par la petite minorité LGBT très militante alors que le projet de loi était discuté. Prudent, il avait mis en avant que l’entreprise aux grandes oreilles n’avait pas vocation à s’engager en politique. Mais – erreur fatale – il avait aussi assuré ses interlocuteurs de sa sympathie et de son soutien. Depuis que la loi est votée, la pression sur la direction de Disney s’est accentuée. Chapek et ses adjoints ont alors mis un genou à terre, annonçant que Disney allait arrêter tout investissement en Floride tant que cette législation « haineuse » ne serait pas retirée. Ils suivent la stratégie employée contre la Caroline du Nord il y a 6 ans. L’État avait fait passer une loi obligeant ses habitants à utiliser les toilettes publiques correspondant à leur sexe biologique. De grandes sociétés avaient lancé un boycott de l’État qui a coûté au moins 630 millions de dollars à l’économie locale. Dans un spectacle rappelant les confessions publiques pendant la Révolution Culturelle en Chine, le comité de direction de Disney a posté des vidéos internes clamant un soutien total à la communauté LGBT. Nouvelle erreur tragique. Car, dans les systèmes totalitaires, on s’acharne sur ceux qui ploient l’échine…
Dingo s’est déchaîné, comme le démontrent les vidéos que des employés de Disney profondément choqués ont fait « fuiter ». C’est Fox News qui relate les derniers événements (voir l’article en lien) en s’appuyant sur le travail du journaliste Christopher Rufo qui dénonce l’offensive de l’extrême-gauche dans les écoles et les grandes entreprises. Car la majorité silencieuse ne reconnaît plus en Disney la fabrique du rêve dont ils sont fiers, et qui s’adresse à toute la famille. On évoque la multiplication de réunions pour discuter des initiatives d’inclusion et de lutte politique : c’est un concours à celui qui criera le plus fort son désarroi et qui proposera les mesures les plus radicales. Là encore, cela rappelle de sinistres souvenirs… Par exemple, Karey Burke, cadre dirigeant, se présente comme l’heureuse mère de deux enfants : l’un « transsexuel » et l’autre « pansexuel » (cette catégorie désigne, paraît-il, les personnes ressentant une attirance affective ou sexuelle sans considération du sexe). Karey Burke affirme son souhait que 50% des personnages des prochaines œuvres Disney appartiennent aux minorités « sexuelles et raciales oppressées ». Dans une autre vidéo, la directrice « diversité & inclusion » de Disney informe son auditoire que la compagnie a décidé de bannir les appellations « filles et garçons » dans ses parcs d’attraction pour ne pas ostraciser les enfants « transgenres ». Un comité de « relecture » a déjà pour mission de passer toutes les productions de Disney au crible du « politiquement correct ».
La société Disney s’était déjà engagée sur la pente glissante du « wokisme » comme ses programmes de formation le prouvent (voir LSDJ 1278). La direction a laissé Dingo prendre les rênes et cela risque de coûter cher à la multinationale : de nombreuses associations de parents d’élèves ont annoncé boycotter ses parcs et ses produits et Wall Street s’inquiète (l’action a perdu 5% de sa valeur depuis le 29 mars). L’administration fédérale de Biden a pris fait et cause pour le lobby LGBT, comme il l’a déjà fait pour Black Lives Matter, en affichant sa volonté de tout faire pour contrecarrer les lois des États conservateurs. La réaction des autorités locales, qui réclament le respect de leurs prérogatives, est vive… Notons enfin la grande hypocrisie du « wokisme » : Disney organise de lucratives croisières visitant des pays des Caraïbes où l’homosexualité est punie par la loi. Et ne trouve rien à redire à ce qui se passe en Chine ou en Arabie Saoudite, pays qui rapportent beaucoup à Picsou. Il peut être tranquille : les aboiements de Dingo n’iront pas jusque-là !