Santé
Des insectes dans nos petits plats
Entomophages européens, réjouissez-vous ! Si l’UE n’autorise pas encore officiellement la vente de produits à base d’insectes destinés à la consommation humaine, elle est en passe de réviser totalement sa législation. Le déclic est venu d’un rapport favorable de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture publié en 2013.
L’entomophagie est pratiquée depuis la nuit des temps en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Aujourd’hui, « plus de 2,5 milliards de personnes mangent des insectes dans le monde, et environ 2 500 espèces sont comestibles », souligne Samir Mezdour, chercheur en science des aliments et procédés alimentaires à l’école AgroParisTech.
Les producteurs ont déjà mis un pied dans la porte de la cuisine européenne via la Finlande et la Suisse. Ces pays européens extra-communautaires ont en effet autorisé en 2017 la vente de larves et autres bestioles comestibles. Depuis l’été dernier, le groupe finlandais Fazer a mis sur le marché un pain incluant de la farine de grillons ; en Suisse, les supermarchés Coop distribuent des burgers et des boulettes aux insectes.
En France, depuis le 1er janvier, une nouvelle réglementation favorise les demandes d’autorisation de mise sur le marché. Certaines entreprises ont pris les devants, telle la société toulousaine Micronutris qui produit légalement depuis 2011 des produits apéritifs, des biscuits et des barres énergétiques à base d’insectes.
Bilan nutritionnel et écologique positif : Les coûts de production des insectes sont sept fois plus élevés que ceux du bétail. Mais ces bestioles combinent de nombreux avantages nutritionnels et écologiques : championnes pour les taux d’acides gras insaturés, minéraux et acides aminés, elles sont à poids égal, trois fois plus riches en protéines que le bœuf. Elles battent aussi à plate couture les ruminants sur le terrain écologique : leur élevage produit 100 fois moins de gaz à effet de serre et utilise 50 fois moins d’eau.
La cause semble entendue : alors que le besoin en protéines croît avec la population mondiale, l’avenir de la nutrition est grand ouvert aux insectes. Bon appétit !
L’entomophagie est pratiquée depuis la nuit des temps en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Aujourd’hui, « plus de 2,5 milliards de personnes mangent des insectes dans le monde, et environ 2 500 espèces sont comestibles », souligne Samir Mezdour, chercheur en science des aliments et procédés alimentaires à l’école AgroParisTech.
Les producteurs ont déjà mis un pied dans la porte de la cuisine européenne via la Finlande et la Suisse. Ces pays européens extra-communautaires ont en effet autorisé en 2017 la vente de larves et autres bestioles comestibles. Depuis l’été dernier, le groupe finlandais Fazer a mis sur le marché un pain incluant de la farine de grillons ; en Suisse, les supermarchés Coop distribuent des burgers et des boulettes aux insectes.
En France, depuis le 1er janvier, une nouvelle réglementation favorise les demandes d’autorisation de mise sur le marché. Certaines entreprises ont pris les devants, telle la société toulousaine Micronutris qui produit légalement depuis 2011 des produits apéritifs, des biscuits et des barres énergétiques à base d’insectes.
Bilan nutritionnel et écologique positif : Les coûts de production des insectes sont sept fois plus élevés que ceux du bétail. Mais ces bestioles combinent de nombreux avantages nutritionnels et écologiques : championnes pour les taux d’acides gras insaturés, minéraux et acides aminés, elles sont à poids égal, trois fois plus riches en protéines que le bœuf. Elles battent aussi à plate couture les ruminants sur le terrain écologique : leur élevage produit 100 fois moins de gaz à effet de serre et utilise 50 fois moins d’eau.
La cause semble entendue : alors que le besoin en protéines croît avec la population mondiale, l’avenir de la nutrition est grand ouvert aux insectes. Bon appétit !