Éducation
Des évaluations nationales en CP et CE1, pour quoi faire ?
Plus de 1,6 million d'écoliers de CP et CE1 vont passer à partir de ce lundi une série de tests en français et en mathématiques. Des tests identiques dans toutes les écoles, le but étant, explique Jean-Michel Blanquer, d’améliorer l'accompagnement des élèves en fonction de leurs acquis.
Si des évaluations nationales avaient été faites en CE1 et CM2 en 2009, elles avaient été abandonnées en 2013. Pour autant, avec 840 000 élèves par niveau, difficile de mettre en cause la représentativité de ces tests, même si les syndicats d’enseignants ne se montrent guère favorables à leur tenue. Ils ont pourtant été pensés "dans un esprit de bienveillance" et "sont pleinement adaptés aux élèves qui entrent en CP et CE1", se défend le ministère de l’Education Nationale.
En CP, les enfants passeront un test de français sur deux séances de 20 minutes pour évaluer leur connaissance des lettres de l'alphabet, leur capacité à comprendre des phrases à l'oral et à reconnaître des sons. Les tests de mathématiques serviront à évaluer leurs premières capacités de calcul. En CE1, toujours sur deux fois 20 minutes, les élèves seront évalués en français sur la lecture à voix haute, la compréhension écrite et orale, la richesse du vocabulaire et l’orthographe. En mathématiques, ils effectueront un test de 30 minutes pour évaluer leurs capacités de calcul mental, de calcul en ligne et de résolution de problèmes.
L'objectif "n'est pas de classer les enfants" ou "d'établir des moyennes de classe" mais "de connaître les compétences de chaque élève", assure le ministère de l'Education Nationale. Le seul vrai danger de ce test, et sans doute la raison des critiques émises par le Snuipp-FSU, premier syndicat chez les professeurs des écoles, classé à gauche ? Que de ces évaluations, on obtienne un résultat des plus inquiétants quant au niveau de connaissance réel de nos enfants. Réponse dans quelques semaines.
Si des évaluations nationales avaient été faites en CE1 et CM2 en 2009, elles avaient été abandonnées en 2013. Pour autant, avec 840 000 élèves par niveau, difficile de mettre en cause la représentativité de ces tests, même si les syndicats d’enseignants ne se montrent guère favorables à leur tenue. Ils ont pourtant été pensés "dans un esprit de bienveillance" et "sont pleinement adaptés aux élèves qui entrent en CP et CE1", se défend le ministère de l’Education Nationale.
En CP, les enfants passeront un test de français sur deux séances de 20 minutes pour évaluer leur connaissance des lettres de l'alphabet, leur capacité à comprendre des phrases à l'oral et à reconnaître des sons. Les tests de mathématiques serviront à évaluer leurs premières capacités de calcul. En CE1, toujours sur deux fois 20 minutes, les élèves seront évalués en français sur la lecture à voix haute, la compréhension écrite et orale, la richesse du vocabulaire et l’orthographe. En mathématiques, ils effectueront un test de 30 minutes pour évaluer leurs capacités de calcul mental, de calcul en ligne et de résolution de problèmes.
L'objectif "n'est pas de classer les enfants" ou "d'établir des moyennes de classe" mais "de connaître les compétences de chaque élève", assure le ministère de l'Education Nationale. Le seul vrai danger de ce test, et sans doute la raison des critiques émises par le Snuipp-FSU, premier syndicat chez les professeurs des écoles, classé à gauche ? Que de ces évaluations, on obtienne un résultat des plus inquiétants quant au niveau de connaissance réel de nos enfants. Réponse dans quelques semaines.