International
Cuba entre (presque) dans l’après Castro
C’est une première depuis 1959 : le nouveau chef de l’état cubain, qui prend ses fonctions le 19 avril (57e anniversaire de la victoire de la Baie des Cochons), ne s’appelle pas Castro ! Pour autant, Miguel Diaz-Canel demeure un homme du système castriste. Cet apparatchik marxiste type, bien que ne faisant pas, nouvelle génération oblige, partie des « barbudos » originels, a gravi tous les échelons du Parti Communiste Cubain : âgé de 58 ans, il a été responsable de province, membre de comité central, ministre de l'Enseignement supérieur, puis vice-président du Conseil d'Etat et n°2 du parti. Contrairement à d’autres, il a su gravir un à un les échelons du pouvoir sans bruit ni vagues, et surtout sans se poser en successeur potentiel de Castro…
Pour autant, son influence en tant que chef de l’état demeurera parcellaire : le pouvoir économique est entre les mains de l'armée, via le Grupo de Administracion de Empresas SA (Gaesa), qui contrôle l'essentiel de l’économie de l’île (tourisme, bureaux de change, stations service). Et cette véritable holding est dirigée… par le gendre de Raul Castro. Quant à Raul Castro, âgé de 86 ans, s’il quitte la présidence du Conseil d'Etat, il demeure à la tête du Parti communiste cubain (PCC), auquel la Constitution cubaine de 1976 donne prééminence sur le gouvernement…
Pour autant, son influence en tant que chef de l’état demeurera parcellaire : le pouvoir économique est entre les mains de l'armée, via le Grupo de Administracion de Empresas SA (Gaesa), qui contrôle l'essentiel de l’économie de l’île (tourisme, bureaux de change, stations service). Et cette véritable holding est dirigée… par le gendre de Raul Castro. Quant à Raul Castro, âgé de 86 ans, s’il quitte la présidence du Conseil d'Etat, il demeure à la tête du Parti communiste cubain (PCC), auquel la Constitution cubaine de 1976 donne prééminence sur le gouvernement…