Santé
COVID-19 : les autorités américaines de la santé admettent avoir financé le laboratoire de Wuhan
Une lettre envoyée la semaine dernière par la direction des NIH (Instituts Nationaux de la Santé U.S.) au Comité de surveillance de la Chambre des Représentants confirme que des subventions ont été versées à l’ONG EcoHealth Alliance. Il est établi que l’argent a été ensuite versé au Laboratoire de Virologie de Wuhan. Le représentant Chip Roy (Républicain – Texas) est intervenu le 21 octobre pour dénoncer « les mensonges » du Dr. Anthony Fauci, patron de la branche « maladies infectieuses » des NIH (voir la vidéo publiée par Forbes en lien).
Le 11 mai 2021, le Dr.Fauci a sèchement répondu au sénateur Rand Paul que, non, les NIH n’avaient jamais subventionné des recherches en « gain de fonction » à l’Institut de Virologie de Wuhan. Alors que les révélations s’accumulaient (voir LSDJ 1391), le Dr. Fauci a répété le 11 juillet 2021, devant le même comité, qu’il n’avait jamais menti et qu’il maintenait ses premières déclarations. On ne pouvait pas, selon lui, qualifier les travaux de Wuhan comme du « gain de fonction ».
Qu’avons-nous appris la semaine dernière grâce à la lettre envoyée par la direction des NIH ? (01’09’’) ? L’argent du contribuable américain a bien servi à financer des travaux dont l’objectif était de multiplier par 10 000 (!) la charge virale d’un coronavirus. Le contrat signé entre EcoHealth Alliance et les NIH stipulait pourtant que l’argent ne pouvait pas être utilisé pour rendre une maladie plus grave ou plus transmissible.
Le courrier charge donc EcoHealth Alliance (01’40’’), affirmant que la subvention avait été utilisée pour des recherches que les NIH n’avaient pas autorisées. EcoHealth Alliance s’est déjà défendue en précisant que son rapport d’avril 2018 envoyé aux NIH donnaient les détails des recherches engagées. Le mois dernier, le Dr. Fauci avait communiqué au représentant Chip Roy que le versement de la subvention avait été approuvé car la description des travaux ne correspondait pas exactement à du « gain de fonction ». Mais alors, comment comprendre que les DARPA (« Defense Advanced Research Projects Agencies »), qui sont militaires, aient refusé de soutenir EcoHealth Alliance, justement parce qu’elles ne voulaient pas financer des recherches en « gain de fonction » ?
On apprend par ailleurs que la définition de « gain de fonction » sur le site internet des NIH a disparu vers le 20 octobre (02’27’’). Est-ce une coïncidence qu’un tel changement soit intervenu la semaine où le courrier a été envoyé aux parlementaires ? Jusqu’au 19 octobre, le site des NIH expliquait que le « gain de fonction » consiste à modifier des agents biologiques pour leur donner de nouvelles aptitudes ou améliorer leur efficacité. Les pages que l’on peut consulter aujourd’hui ne mentionnent plus le terme « gain de fonction ».
Le Dr. Fauci a récemment adopté une nouvelle ligne de défense, continue le représentant Chip Roy. Il semble vouloir se cacher derrière des détails très techniques sur la définition d’une recherche en « gain de fonction » (03’57’’). Ne pourrait-il pas, au moins, faire montre d’une once d’humilité et revenir devant le Comité de la Santé du Sénat pour admettre que cet argent n’aurait jamais dû être utilisé pour de telles recherches et qu’il ne savait pas exactement ce qu’en faisait EcoHealth Alliance ?
Bien au contraire, un porte-parole des NIH a affirmé au magazine Vanity Fair (04’35’’) que le Dr. Fauci avait toujours dit la vérité lors de ses déclarations devant le Congrès. Vraiment ? Donc il n’avait pas lu, avant son témoignage du 11 juillet, le rapport qui livrait des détails sur les recherches à Wuhan ? Il aurait pu au moins y faire référence et exprimer son inquiétude plutôt que de toiser avec arrogance les sénateurs qui le questionnaient.
Pour conclure son allocution, le représentant républicain du Texas ajoute (05’01’’) : on n’a pas de preuves que les recherches (qui – à tout le moins – s’apparentent à du « gain de fonction ») au Laboratoire de Virologie de Wuhan ont provoqué l’épidémie de Covid-19. Mais on sait que les contribuables américains les ont financées.
Ce scandale démontre, selon Chip Roy, que la motivation première des autorités de santé américaines est le pouvoir, bien avant l’intérêt de la population. Ces mêmes hauts responsables, après avoir un temps affirmé que jamais la vaccination ne serait obligatoire, préconisent maintenant qu’elle soit étendue aux enfants (06’07’’).
Le gouvernement s’interroge sur la défiance du peuple américain envers les autorités… Comment s’en étonner alors que des élus délèguent la prise de décision à des experts ivres de pouvoir ? Et alors que les grands médias se contentent de traiter de « complotistes d’extrême-droite » ceux qui s’indignent ? Est-il vraiment étonnant que la population ne leur fasse pas confiance ?
L’opposition républicaine au Congrès assure qu’elle va continuer son enquête en commençant par vérifier si effectivement EcoHealth Alliance a communiqué dès 2018 les détails de ses recherches au Dr. Fauci et son équipe.
Le 11 mai 2021, le Dr.Fauci a sèchement répondu au sénateur Rand Paul que, non, les NIH n’avaient jamais subventionné des recherches en « gain de fonction » à l’Institut de Virologie de Wuhan. Alors que les révélations s’accumulaient (voir LSDJ 1391), le Dr. Fauci a répété le 11 juillet 2021, devant le même comité, qu’il n’avait jamais menti et qu’il maintenait ses premières déclarations. On ne pouvait pas, selon lui, qualifier les travaux de Wuhan comme du « gain de fonction ».
Qu’avons-nous appris la semaine dernière grâce à la lettre envoyée par la direction des NIH ? (01’09’’) ? L’argent du contribuable américain a bien servi à financer des travaux dont l’objectif était de multiplier par 10 000 (!) la charge virale d’un coronavirus. Le contrat signé entre EcoHealth Alliance et les NIH stipulait pourtant que l’argent ne pouvait pas être utilisé pour rendre une maladie plus grave ou plus transmissible.
Le courrier charge donc EcoHealth Alliance (01’40’’), affirmant que la subvention avait été utilisée pour des recherches que les NIH n’avaient pas autorisées. EcoHealth Alliance s’est déjà défendue en précisant que son rapport d’avril 2018 envoyé aux NIH donnaient les détails des recherches engagées. Le mois dernier, le Dr. Fauci avait communiqué au représentant Chip Roy que le versement de la subvention avait été approuvé car la description des travaux ne correspondait pas exactement à du « gain de fonction ». Mais alors, comment comprendre que les DARPA (« Defense Advanced Research Projects Agencies »), qui sont militaires, aient refusé de soutenir EcoHealth Alliance, justement parce qu’elles ne voulaient pas financer des recherches en « gain de fonction » ?
On apprend par ailleurs que la définition de « gain de fonction » sur le site internet des NIH a disparu vers le 20 octobre (02’27’’). Est-ce une coïncidence qu’un tel changement soit intervenu la semaine où le courrier a été envoyé aux parlementaires ? Jusqu’au 19 octobre, le site des NIH expliquait que le « gain de fonction » consiste à modifier des agents biologiques pour leur donner de nouvelles aptitudes ou améliorer leur efficacité. Les pages que l’on peut consulter aujourd’hui ne mentionnent plus le terme « gain de fonction ».
Le Dr. Fauci a récemment adopté une nouvelle ligne de défense, continue le représentant Chip Roy. Il semble vouloir se cacher derrière des détails très techniques sur la définition d’une recherche en « gain de fonction » (03’57’’). Ne pourrait-il pas, au moins, faire montre d’une once d’humilité et revenir devant le Comité de la Santé du Sénat pour admettre que cet argent n’aurait jamais dû être utilisé pour de telles recherches et qu’il ne savait pas exactement ce qu’en faisait EcoHealth Alliance ?
Bien au contraire, un porte-parole des NIH a affirmé au magazine Vanity Fair (04’35’’) que le Dr. Fauci avait toujours dit la vérité lors de ses déclarations devant le Congrès. Vraiment ? Donc il n’avait pas lu, avant son témoignage du 11 juillet, le rapport qui livrait des détails sur les recherches à Wuhan ? Il aurait pu au moins y faire référence et exprimer son inquiétude plutôt que de toiser avec arrogance les sénateurs qui le questionnaient.
Pour conclure son allocution, le représentant républicain du Texas ajoute (05’01’’) : on n’a pas de preuves que les recherches (qui – à tout le moins – s’apparentent à du « gain de fonction ») au Laboratoire de Virologie de Wuhan ont provoqué l’épidémie de Covid-19. Mais on sait que les contribuables américains les ont financées.
Ce scandale démontre, selon Chip Roy, que la motivation première des autorités de santé américaines est le pouvoir, bien avant l’intérêt de la population. Ces mêmes hauts responsables, après avoir un temps affirmé que jamais la vaccination ne serait obligatoire, préconisent maintenant qu’elle soit étendue aux enfants (06’07’’).
Le gouvernement s’interroge sur la défiance du peuple américain envers les autorités… Comment s’en étonner alors que des élus délèguent la prise de décision à des experts ivres de pouvoir ? Et alors que les grands médias se contentent de traiter de « complotistes d’extrême-droite » ceux qui s’indignent ? Est-il vraiment étonnant que la population ne leur fasse pas confiance ?
L’opposition républicaine au Congrès assure qu’elle va continuer son enquête en commençant par vérifier si effectivement EcoHealth Alliance a communiqué dès 2018 les détails de ses recherches au Dr. Fauci et son équipe.